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yassin al-haj saleh

  • Le Monde - Yassin Al-Haj Saleh, voix libre de la Syrie

    Intellectuels arabo-musulmans (5|5). Aujourd’hui exilé en Turquie,  cet intellectuel communiste syrien a été détenu pendant seize ans. Une expérience de l’enfermement qui nourrit  sa réflexion sur la liberté, explique l’historienne Leyla Dakhli.

    Face au public de la Foire du livre de Leipzig, la phrase sonne comme une provocation : la prison a été pour moi une seconde naissance, dit Yassin Al-Haj Saleh. Pourtant, rien n’est plus éloigné de cet homme de 56 ans que le goût de la provocation. Ce paradoxe, l’alliance des contraires, est au cœur de sa position d’intellectuel et de militant. Ce n’est pas une posture, c’est la position dans laquelle la vie l’a placé. Et cette position n’est pas seulement la sienne, elle est aujourd’hui celle d’une grande partie des Syriens, enfermés ou emprisonnés dans l’exil comme dans leur propre pays. Ce jour de mars 2017 à ­Leipzig, il explique que la prison a été le lieu de sa transformation, de son éclosion, parce qu’il y a découvert les livres, la philosophie, parce qu’il y a appris l’anglais, en ­lisant avec obstination.
     
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