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gerard grunberg

  • Les français musulmans, la laïcité et le conflit israélo-palestinien : 2 sondages (revue de presse)

    IFOP - Abayas, burqa, attentat d’Arras, … ENQUÊTE AUPRÈS DES MUSULMANS SUR LA LAÏCITÉ ET LA PLACE DES RELIGIONS À L’ECOLE ET DANS LA SOCIÉTÉ

    A l’occasion de la journée nationale de la laïcité (9 décembre 2023), Elmaniya.tv, la nouvelle chaîne laïque franco arabe, a commandé à l’Ifop une enquête permettant de mieux cerner la place que les Français musulmans accordent aujourd’hui à la religion, le sens qu’ils donnent à la laïcité mais aussi leur point de vue sur les récents événements (ex : interdiction des abayas le 3 septembre, assassinat d’Arras par un islamiste le 13 octobre…) ayant mis au premier plan la question de l’Islam à l’Ecole. Pour cela, l’Ifop a mis en place un dispositif d’étude permettant de mesurer la spécificité des musulmans de France sur ces sujets – à travers des indicateurs offrant des comparaisons avec le point de vue de l’ensemble des Français – mais aussi d’analyser certaines variables pouvant influencer leur rapport à la laïcité comme leur âge ou leur degré de religiosité. Au regard de cette étude menée auprès d’un échantillon représentatif de 1000 musulmans déclarés, la population musulmane apparaît imprégnée d’une vision très ouverte de la laïcité associée à un soutien massif aux manifestations de religiosité dans la société en général et à l’Ecole en particulier (ex : voile, abaya…)
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    Telos -  Les musulmans et la laïcité en France. À propos d’une enquête de l’IFOP, Olivier Galland, Gérard Grunberg - 18 décembre 2023

    « Au regard de ce que vous savez, diriez-vous qu’en France la laïcité, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui par les pouvoirs publics, est discriminatoire envers les musulmans ? » À cette question posée récemment par l’IFOP à un échantillon de musulmans habitant en France, les réponses ont été les suivantes : très discriminatoires : 44%, assez : 34%, pas vraiment : 11% pas du tout : 11%[1]. Ainsi, 78% d’entre eux estiment que la laïcité est discriminatoire à leur égard.

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    Le Point - Une majorité de jeunes pense que la laïcité stigmatise les musulmans, selon deux études

    Près des deux tiers des jeunes estiment que « la défense de la laïcité est instrumentalisée pour dénigrer les musulmans », selon un récent sondage.

    La pratique de la laïcité s'avère-t-elle discriminatoire envers les musulmans ? C'est l'avis d'une majorité de jeunes et de musulmans, selon deux études publiées en amont de la Journée de la laïcité marquant samedi la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État. Selon un sondage Ifop publié vendredi et réalisé auprès de Français musulmans, 78 % d'entre eux estiment que « la laïcité telle qu'elle est appliquée aujourd'hui par les pouvoirs publics est discriminatoire envers les musulmans ».
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    IFOP - Quels regards portent les Français musulmans sur le conflit israélo-palestinien ?

    Alors que des affrontements de haute intensité ont actuellement lieu dans la bande de Gaza depuis le pogrom du 7 octobre, les polémiques politiques autour du conflit, ainsi que des manifestations et soutiens pro-Palestine ou pro-Israël se sont multipliés. Certains discours médiatiques, qui mettent en exergue les prises de positions pro-Hamas ou simplement « antisionistes » de musulmans en France, en particulier des jeunes, a également vu le jour. Mais quels regard les musulmans portent-ils vraiment sur Israël et le Hamas ? Et plus généralement sur les conséquences de ce conflit israélo-palestinien ? C’est ainsi que l’Ifop, en constituant un échantillon représentatif de 1000 musulmans français, est parti sonder cette catégorie de la population, concernant leurs opinions sur le conflit actuel. Cette enquête – exceptionnelle par la taille de l’échantillon – montre que la majorité des musulmans condamnent le Hamas et ses actions du 7 octobre, mais leur opinion autour du conflit diffère parfois d’une manière significative de celle de la population française, notamment autour du soutien accordé à Israël par l’Exécutif ou par rapport à l’objectivité du traitement médiatique du conflit.
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    Libé - Sondage sur les «Français musulmans» et le Hamas : comment plusieurs médias de droite se sont arrangés avec les résultats

    Plusieurs médias qui ont consacré des articles à l’enquête de l’Ifop ont omis de mentionner certaines données, notamment concernant la «sympathie» des Français musulmans à l’égard du groupe islamiste.

    C’était «le choc» annoncé. Vendredi 15 décembre, le zemmouriste Damien Rieu prédisait sur les réseaux sociaux «une déflagration» après la publication «des résultats du sondage Ifop […] sur le soutien des musulmans de France à l’attaque jihadiste du Hamas [du] 7 octobre». A l’arrivée, les résultats dévoilés lundi 18 décembre révèlent plutôt «un soutien à la cause palestinienne, pas au Hamas», écrivent les auteurs de l’enquête dans leur synthèse des enseignements qu’ils en tirent. François Kraus, qui dirige le pôle «Politique et actualité» au sein du département Opinion de l’Ifop, confie d’ailleurs à CheckNews regretter «le teasing mensonger de Damien Rieu» à propos de cette étude consacrée au regard des «Français musulmans sur le conflit israélo-palestinien».

  • Telos - Pourquoi le PS ne s’est-il pas relevé? Retour sur 2017, Alain Bergounioux, Gérard Grunberg

    Pour comprendre les raisons de l’affaiblissement spectaculaire du Parti socialiste et les risques de désagrégation qu’il court, il est nécessaire d’opérer un retour sur les élections de 2017 et sur les conclusions qu’en ont tirées alors les socialistes pour leur propre compte. La relecture de l’article publié cette année-là par Frédéric Sawicki dans la revue Pouvoirs (n°163) nous permet de comprendre comment, au diapason de la vision de notre collègue politologue, les socialistes ont analysé la situation du PS à l’époque.

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  • Gérard Grunberg - La gauche, Mélenchon et la démocratie

    En mai 2016, j’appelais dans ces colonnes Jean-Luc Mélenchon à prendre une position ferme sur la dérive dictatoriale du régime chaviste dirigé par Nicolas Maduro. Peu de temps auparavant, en effet, il voyait encore dans le Venezuela bolivarien une source d’inspiration et « l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste ». Chavez, affirmait-il, « n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie. C’est sans doute, ajoutait-il, sa contribution majeure à la lutte socialiste de notre siècle. » Exemple significatif à ses yeux de la supériorité de la démocratie chaviste sur nos vieux Etats de droit libéraux, Mélenchon, en 2012, citait en premier la création « des référendums révocatoires permettant de faire partir un député, un gouverneur (…) voire même le président de la République ».

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  • Telos - La primaire de la «gauche de gouvernement», un piège pour qui ? Gérard Grunberg

    Il y a de multiples raisons de saluer la décision du Parti socialiste d’organiser dans tous les cas une élection primaire présidentielle. Mais y voir seulement un coup machiavélique de François Hollande pour piéger ses adversaires au sein du Parti socialiste ne rend pas compte de toute l’histoire.

    Sans pouvoir affirmer que le sondage BVA pour Le Figaro, RTL et LCI paru le 17 juin, ait été à l’origine de la décision du pouvoir socialiste, il lui a fourni néanmoins deux arguments pour aller dans ce sens. Premier argument : invités à désigner le meilleur candidat socialiste à leurs yeux pour 2017, l’ensemble des personnes interrogées ont placé François Hollande en sixième position, avec 4%, derrière Macron, Mélenchon, Valls, Montebourg et Hulot. Dans ces conditions, il devenait de plus en plus difficile pour la direction du parti de refuser une primaire si le président sortant se représentait en 2017, d’autant que l’une des raisons données à ce refus était que François Hollande était le candidat socialiste le plus apte à rassembler le PS et la gauche.

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  • Telos - La société ouverte et ses ennemis, Gérard Grunberg

    Les événements tragiques de ces derniers jours nous apportent deux enseignements majeurs. Le premier est que le peuple français, soutenu par ceux qui partagent ses valeurs, et notamment les peuples occidentaux, s’est largement mobilisé pour la défense de la liberté, suivant ainsi Thucydide d’Athènes qui, il y a deux millénaires et demi, proclamait qu’ « il n’y a pas de bonheur sans liberté ni de liberté sans vaillance ». Cette prise de conscience collective de notre peuple face aux nouveaux assassinats perpétrés sur son sol montre son attachement à la valeur centrale de liberté et sa volonté de la défendre quand elle est attaquée.

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  • Telos - Il y a le feu dans la maison Europe, Gérard Grunberg

    Le Front national a manqué de peu de remporter l’élection législative partielle de la deuxième circonscription de l’Oise. Avec 48,6% des suffrages exprimés au second tour contre 26,6% au premier tour, sa candidate a presque doublé ses voix face à un candidat UMP sortant, passant de 7249 à 13190. Il s’agit là d’un phénomène électoral inédit et de première importance, même si certains voudront se rassurer en constatant que l’abstention a été de près des deux tiers des inscrits et que la personnalité du député sortant était très controversée. Au même moment, le co-président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, soutenant l’un de ses proches, François Delapierre, qui avait traité « les 17 de l’Eurogroupe » de « salopards », précisant qu’il incluait bien le ministre de l’Economie et des Finances français dans ce nombre, estimait qu’il fallait appeler « un chat un chat et un salopard un salopard ». Surtout il accusait Pierre Moscovici d’avoir « un comportement de quelqu'un qui ne pense plus en français, qui pense dans la langue de la finance internationale ». Un relent des années Trente a alors empuanti notre atmosphère politique.

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  • Telos, Gérard Grunberg : L’aggiornamento socialiste, une nécessité absolue

    François Hollande, au cours de sa campagne présidentielle, avait insisté à juste titre sur la priorité à donner à la question de la compétitivité de l’économie française. Les décisions en demi-teinte qui devraient être annoncées aujourd’hui posent un certain nombre de questions. Pourquoi le président n’a-t-il pas traité ce problème dès le début de son septennat en en faisant la priorité absolue ? Pourquoi n’a-t-il pas accepté, comme le regrettent à juste titre Philippe Aghion, Gilbert Cette et Elie Cohen dans les Echos, de rompre avec la stratégie keynésienne de la demande et d’opter clairement pour une stratégie de l’offre que les social-démocraties de l’Europe du nord ont adoptée et appliqué avec un certain succès ? La réponse à cette question ne doit pas être recherchée dans le manque de lucidité ou de courage du président mais dans l’idéologie  du Parti socialiste.

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