En mai 2016, j’appelais dans ces colonnes Jean-Luc Mélenchon à prendre une position ferme sur la dérive dictatoriale du régime chaviste dirigé par Nicolas Maduro. Peu de temps auparavant, en effet, il voyait encore dans le Venezuela bolivarien une source d’inspiration et « l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste ». Chavez, affirmait-il, « n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie. C’est sans doute, ajoutait-il, sa contribution majeure à la lutte socialiste de notre siècle. » Exemple significatif à ses yeux de la supériorité de la démocratie chaviste sur nos vieux Etats de droit libéraux, Mélenchon, en 2012, citait en premier la création « des référendums révocatoires permettant de faire partir un député, un gouverneur (…) voire même le président de la République ».
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