Au premier Ministre, Monsieur Manuel Valls, qui s’interrogeait sur l’interdiction du voile islamique à l’Université, Monsieur Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lui a répondu sur RTL le 13 avril : qu’« il n’y a pas besoin de loi sur le voile à l’université ». Monsieur Mandon jette en réalité le grand voile du déni de réalité sur l’épineux problème du port du voile à l’université. Il y a de plus en plus d’étudiantes voilées et elles nous posent de plus en plus de problèmes. Telle est la réalité.
À commencer tout simplement par les examens : Nous devons contrôler avant le début de chaque examen que les étudiantes voilées ne dissimulent pas sous leur voile un kit main libre leur permettant de communiquer frauduleusement avec un tiers. Or, les étudiantes voilées considérant que le fait d’ôter leur voile est quelque chose d’impudique sont très réticentes au contrôle quand il est effectué par des hommes. Et que faire lorsque les équipes de surveillants d’examens qui ne sont autres que les enseignants de la discipline ne sont composées que d’hommes ? Faut-il soumettre les règles d’organisation des examens aux lois du Coran et imposer une femme pour chaque surveillance ?
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