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raveaud - Page 2

  • Gilles Raveaud - Que faire de la dette et de l’euro ? Un manifeste

    Faut-il sortir de l’euro ? Ou appeler à une Europe fédérale ? Espérer que les peuples se soulèvent ? Que leurs souhaits soient enfin pris en compte par leurs dirigeants ? Je parie mon exemplaire dédicacé de Tintin au pays des soviets qu’aucun de ces évènements ne se produira avant que je ne rejoigne la terre nourricière.

    Et c’est aussi un peu l’avis de Daniel Albarracín, Nacho Álvarez, Bibiana Medialdea (Espagne), Francisco Louçã, Mariana Mortagua (Portugal), Stavros Tombazos (Chypre), Giorgos Galanis, Özlem Onaran (Grande Bretagne) et Michel Husson (France).

    Ils ont rédigé un Manifeste “Que faire de la dette et de l’euro ?” oui, un de plus, mais qui se distingue en ce qu’il s’attache à expliquer ce que pourrait être la stratégie d’un gouvernement de gauche dans le contexte actuel, qui vise réellement des objectifs sociaux (et économiques !), sans pour autant nier les difficultés de la situation présente.

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  • J’ai une bonne nouvelle ! de Gilles Raveaud

    La voici : selon l’Agence France Trésor, la France a emprunté plus de 8 milliards d’euros sur le marché lundi 15 avril… sans payer d’intérêts, ou peu s’en faut. Pour lever cette somme considérable, l’État français a du verser un taux d’intérêt sur un an égal à… 0,06%.

    Autrement dit, la France emprunte très, mais alors très facilement, sur les marchés financiers. Un peu comme vous si vous obteniez ce genre de taux d’intérêt de votre banquier, tellement les banques se battraient pour vous prêter. C’est ce qui se passe : selon l’AFT, qui est chargée de placer la dette française sur les marchés financiers, il était prévu initialement de lever entre 6,5 et 7,7 milliards d’euros à l’occasion de cette opération, mais la “très forte demande des investisseurs” a permis à l’État français d’emprunter plus, pour pas cher.

    Dans le détail, l’AFT a emprunté 4,46 milliards d’euros à 3 mois au taux de 0,011%, 2 milliards à 6 mois au taux de 0,027% et 1,7 milliard à un an au taux de 0,060% (contre 0,067% le 8 avril). Des taux nuls, ou presque.

    En quoi est-ce une bonne nouvelle ? Certes, parce que cela signifie qu’une part minime de nos impôts est reversée aux prêteurs. Mais aussi et surtout parce que cela devrait sonner la fin de la politique d’austérité.

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