Sur les enjeux climatiques, la Chine renvoie à deux visions contradictoires dans les médias. Celle du premier pollueur – qu’il faudrait contraindre à réduire ses émissions – et celle du plus important investisseur dans les technologies dites « vertes » -qu’il faudrait prendre de vitesse, afin d’enrayer l’attrait du « modèle chinois » dans l’hémisphère sud. Loin de ces simplifications, la politique climatique et environnementale chinoise répond à des motivations contradictoires. Elle se révèle avant tout d’un grand pragmatisme, au service d’une géopolitique de puissance, destinée à faire de la Chine la tête de gondole d’une transition écologique alternative aux modèles occidentaux. Ses premiers résultats, limités mais réels, sont fragilisés par l’accroissement des tensions internationales et la course aux armements.
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