Si la gauche perd les campagnes électorales, elle perd aussi la campagne de France, où sa bannière devient un repoussoir. Au-delà d’un état des lieux lucide sur la disparition de la gauche dans le monde rural, Rémi Branco propose des pistes de réconciliation, convaincu que la gauche et la ruralité ont un avenir en commun.
À mesure que le Rassemblement national se normalise, c’est la gauche qui est diabolisée dans les campagnes, devenant une élite qui impose un modèle de vie, des donneurs de leçons qui, depuis les métropoles, expliquent comment il faut manger, se loger ou se déplacer. Certes, la gauche n’a jamais été à l’aise dans les territoires ruraux, mais elle avait auparavant une place qui, aujourd’hui, s’étiole au point que le divorce paraît consommé entre les « bobos » des villes et les classes populaires des campagnes. Fin de l’histoire ? Non, tous ne veulent pas renoncer, et Rémi Branco en fait partie.
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