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  • PS - Le candidat Macron critique le bilan du président Macron et dévoile son programme nucléaire

    -Vendredi 11 février 2022

    Tristan Foveau, secrétaire national à l’Écologie, au Dérèglement climatique et à la Biodiversité

    Alain Delmestre, secrétaire national adjoint à la Transition énergétique

      Les annonces faites par Emmanuel Macron, hier jeudi à Belfort devant les travailleurs d’Alstom, constituent tout à la fois un bilan cruel pour le président sortant, qui avait 5 ans pour agir mais a brillé par son manque d’ambition climatique et énergétique, et un programme aux ambitions floues pour le candidat Macron. 

    Le GIEC le rappelle à longueur de rapports : l’enjeu de la prochaine décennie pour limiter le réchauffement climatique est de sortir au plus vite des énergies fossiles. Cette décarbonation doit s’appuyer sur trois piliers majeurs : la sobriété énergétique, un changement des usages et une accélération de la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables.

    À cet égard, quel bilan tirer du quinquennat Macron ? Il aura été celui des promesses non tenues en matière de transition énergétique et de la « perte de chances » dans la lutte contre le réchauffement climatique. Après les espoirs nés de la COP21, ce quinquennat aura été celui des échecs : échec sur la montée en charge des énergies renouvelables, qui plafonnent à 19 % dans le mix au lieu des 32 % prévus ; échec de la simplification des procédures pour le développement des énergies renouvelables ; ambitions limitées de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) 2019-2028, qui n’a pas placé la France à la hauteur des enjeux climatiques et pèsera sur le prochain quinquennat. Échec également des discussions avec la Commission européenne sur le montant de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) et blocage de l’ensemble des acteurs politiques et syndicaux sur le statut d’EDF.

    Ce bilan du président sortant, le candidat Macron souhaite s’en laver les mains. Et de ce point de vue, les annonces faites à Belfort ont vocation à plaire à tous les acteurs de l’énergie : plus de solaire, plus d’éolien – plutôt en mer, que sur terre ! – plus d’hydrogène… Mais ces ambitions sont cantonnées à des déclarations d’intentions floues et renvoyées à un horizon 2050. Sauf pour le nucléaire !

    En réalité, seule cette ambition nucléaire fait l’objet d’un chiffrage et d’ambitions précis : elle occupe d’ailleurs plus de la moitié du discours du candidat Macron, qui tente de cliver le débat énergétique au détriment du sérieux que mérite la définition de notre avenir énergétique.

    Bien au contraire, la transition énergétique appelle une trajectoire ambitieuse et claire : sans jalon précis à horizon 2035 pour les énergies renouvelables, sans annonces concrètes, chiffrées et financées pour les filières, sans investissements fermes pour les réseaux et pour le stockage, pas de trajectoire sérieuse. Dès lors, et faute pour le président Macron d’avoir donné corps à ces ambitions depuis 5 ans, le nucléaire est présenté comme la seule solution viable, sans débat démocratique !

     Les choix relatifs à notre avenir énergétique, leurs implications sociales et environnementales, nécessitent d’y associer véritablement les Français, y compris en envisageant l’organisation d’un référendum.

    Le président Macron n’a pas été à la hauteur des enjeux pendant 5 ans. Quelle confiance accorder aux effets d’annonce du candidat Macron ?

  • France Culture - Quels risques fait peser la crise ukrainienne sur les marchés agricoles ?

    Des discussions sont prévues jeudi 17 février 2022 entre les 27 chefs d'États et de gouvernements européens sur la crise ukrainienne. Face au risque d’une attaque russe, les tensions entre Kiev et Moscou déstabilisent les marchés. Du côté de l’énergie, avec des prix du pétrole et du gaz qui flambent mais pas seulement...

    Les marchés agricoles sont aussi fortement impactés. Blé, maïs, tournesol… ces derniers jours, leurs prix ont été soumis à une très forte volatilité parfois en l’espace de quelques heures. Avec quelles conséquences ?

  • Le lourd mépris des économistes pour la statistique et ses évolutions indispensables [O.Passet]

    La statistique n’est pas reconnue comme un art noble en économie. Et les études purement descriptives sont considérées souvent avec une certaine condescendance. C’est pourtant le socle sur lequel se bâtit tout l’édifice de l’analyse empirique et de la validation des représentations théoriques. [...]

  • Reporterre - Un cadre de la centrale nucléaire du Tricastin dénonce des « dissimulations et minimisations »

    Un ancien membre de la direction de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) dénonce une « politique de dissimulation et de minimisation » des incidents de sûreté. Et assure qu’on l’a forcé à se taire.

    .... Loin de ce point de vue, un haut cadre en poste de 2016 à 2019 au sein de la direction de la centrale du Tricastin (Drôme), l’une des plus vieilles de France, dénonce de graves atteintes à la sûreté. Hugo, comme il a choisi de se faire appeler, décrit une « politique de dissimulation » d’incidents de la part d’EDF auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le lanceur d’alerte a d’abord fait de multiples signalements en interne à tous les niveaux d’EDF, de l’ASN et même auprès du ministère de la Transition écologique, comme l’a révélé Le Monde début février.

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