Haro sur Taubira. L’officialisation, ce samedi 15 janvier, de la candidature de l’ancienne garde des Sceaux a généré des réactions sévères de la part de tous ses concurrents à gauche. Alors qu’elle appelle de ses vœux l’union à gauche, son entrée en lice parait, en fait, ajouter de la confusion. La « Primaire populaire » a, par ailleurs, annoncé lundi 17 janvier à l'AFP avoir franchi la barre des 250.000 inscrits au vote d’« investiture» qui aura lieu du 27 au 30 janvier pour désigner le candidat de gauche qu'elle soutiendra parmi sept personnalités. Mais, trois des sept candidats, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo, ont pour l'instant refusé de reconnaître le résultat du vote. A l’occasion de son meeting « immersif » de Nantes, le candidat de la France insoumise s’est une nouvelle fois inscrit en faux de l’idée selon laquelle la gauche aurait absolument besoin de s’unir : « Ce n'est pas d'union dont on a besoin, c'est de clarté et de mobilisation populaire ». Alors, l’union à gauche est-elle encore possible ?