VILLEURBANNE 2022
We Culte - Villeurbanne « Capitale française de la culture » : 800 événements attendus !
Villeurbanne a été choisie au printemps dernier pour être la première « Capitale française de la culture » 2022. Cette commune pouvait appuyer son dossier sur une longue histoire de soutien aux pratiques culturelles et sur plusieurs équipements qui, comme le TNP, ont un rayonnement bien au delà des frontières communales. Le Ministère de la Culture et la Caisse des Dépôts vont contribuer au budget de ce projet qui va donner lieu à plus de 800 événements, dont 30 festivals, 4 grandes expositions, 200 concerts, 22 parcours du patrimoine, 300 spectacles de toutes sortes. Mais il n’y aura pas de « paillettes » à Villeurbanne selon le maire, Cédric Van Styvendael, qui tient à échapper pour la circonstance, aussi bien à l’élitisme qu’à la démagogie. Stéphane Frioux, son adjoint à la culture, ajoute de son côté que l’accent sera mis sur la transmission et le « faire avec », le projet villeurbannais se proposant de mettre l’accent sur la participation de la jeunesse à cette année de la culture.
Le Parisien - La revanche de Villeurbanne, capitale française et «populaire» de la Culture
À bas bruit, la voisine de Lyon va devenir début janvier la première capitale française de la Culture. L’occasion de montrer sa différence et de mettre en avant la jeunesse de sa population.
Avec ses 150 000 habitants, Villeurbanne est, on l’oublie parfois, la 19e plus grande ville française. Dans l’ombre de Lyon, la commune s’est toujours construite en affirmant sa différence : alternative et populaire. Une identité qu’elle célébrera en 2022 en devenant la première « capitale française de la culture ». Durant une année, événements publics et travail de fond avec les structures culturelles et scolaires du territoire s’entremêleront autour du thème « Place aux jeunes ». Pas étonnant quand la moitié des habitants y ont moins de 30 ans.
COP 26
Reporterre - COP26 : le gâchis et la déception d’un accord a minima
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
Glasgow (Écosse), reportage
C’était le moment ou jamais pour éviter « un aller simple vers le désastre », selon les mots d’António Guterres, secrétaire général de l’ONU. Mais, malgré les conséquences déjà exponentielles du changement climatique, les sécheresses, les famines, les crues torrentielles ou les méga-feux qui sévissent partout dans le monde, la COP26 a accouché d’un accord extrêmement décevant. Adopté ce samedi 13 novembre, dans la soirée, le texte oublie les pays les plus vulnérables et, s’il mentionne les énergies fossiles, la formulation a été édulcorée par rapport aux premières moutures. Et, surtout, les engagements des États ne permettent pas du tout de contenir le réchauffement global des températures à 1,5 °C.
OFCE - COP 26 : les exigences de la transition juste, par Éloi Laurent
Parmi les thèmes nouveaux qui résonnent dans les halls et les couloirs de la COP 26 cet automne figure celui de la « transition juste ». Ainsi, le 4 novembre dernier, plusieurs chefs d’État et de gouvernement (dont ceux de l’Italie et du Royaume-Uni co-organisateurs mais aussi de la France, de la Commission européenne et des États-Unis) ont co-signé une « Déclaration sur la transition internationale juste ». Mais de quoi parle-t-ton, au juste ?
Un éclaircissement sur la définition mais aussi sur les conditions de mise en œuvre de la transition juste est proposé dans le dernier Cahier de prospective de l’IWEPS, à commencer par la généalogie de cette notion.
PRESIDENTIELLE
Hidalgo vante la social-démocratie, entourée des dirigeants espagnol et portugais
La candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo a vanté la "méthode moderne" que représente à ses yeux la social-démocratie, vendredi lors d'une table ronde à Paris à laquelle participaient les Premiers ministres socialistes espagnol, Pedro Sanchez, et portugais, Antonio Costa.
L'entourage de la candidate, en difficulté dans les sondages où elle est donnée entre 4 et 7% des intentions de voix, tente ces dernières semaines de mieux souligner la stature internationale qu'elle s'est forgée en tant que maire de Paris.
Face à l’ascension dans les sondages d’un candidat aussi ouvertement misogyne qu’Éric Zemmour, la question se pose de savoir comment l’électorat féminin appréhende la candidature de l’auteur du Premier sexe (2006) et, plus largement, quel rôle vont jouer les enjeux relatifs aux droits des femmes et à la lutte contre le sexisme dans cette première campagne présidentielle de l’ère post-MeToo.
Dans une pré-campagne souvent marquée par une concurrence entre hommes et femmes au sein de chaque camp (par exemple : Yannick Jadot versus Sandrine Rousseau pour la primaire EE-LV, Xavier Bertrand versus Valérie Pécresse pour la primaire LR, Éric Zemmour versus Marine Le Pen pour les nationalistes), on peut se demander si le genre des candidat·e·s joue encore un rôle dans un processus de décision électorale marqué cette année – il faut le rappeler – par des appels à « la virilité » (Jean-Marie Le Pen, le 30 juin 2021) ou des assertions selon lesquelles « les femmes n’incarnent pas le pouvoir » (Éric Zemmour sur BFM TV en mars 2013).
DAVID DJAIZ
LVSL - Bâtir les fondations d’un nouveau modèle français
Comment appréhender les discours déclinistes qui gagnent l’univers médiatique ? Le pays est-il condamné à osciller entre le pessimisme réactionnaire des uns, selon qui tout ira nécessairement plus mal demain, et l’optimisme béat des autres ? À l’heure de la fin de l’histoire, de l’individualisme triomphant, de la mort des grands récits, c’est avant tout l’absence d’horizon commun qui a produit cette impasse. Si après-guerre la sécurité sociale et la reconstruction industrielle du pays ont fait office de modèle français, permettant aux citoyens de s’unir autour d’un idéal commun, rien n’est venu le remplacer lorsqu’il a progressivement été détricoté. C’est la thèse que défend David Djaïz dans son nouveau livre, Le nouveau modèle français (Allary Éditions), dont cet article est issu.
LES SONDAGES
En déplacement en France, l’ancienne employée de Facebook a été reçue ce matin par les députés de la commission des affaires économiques et de la commission des lois.
En déplacement en France, l’ancienne employée de Facebook a été reçue ce matin par les députés de la commission des affaires économiques et de la commission des lois.
URBANISME
LVSL - « Le Chili ne sera plus le même après la nouvelle Constitution »
Figure montante dans cette étape historique que vit le Chili depuis deux ans, Elisa Loncón Antileo préside depuis le 4 juillet dernier la Convention constituante du pays. Universitaire, écrivaine et linguiste, elle est une militante de longue date pour les droits des peuples indigènes – appartenant elle-même au peuple Mapuche. Elle a inauguré sa présidence en demandant une minute de silence aux membres de l’Assemblée constituante pour rendre hommage aux personnes ayant perdu la vie lors des manifestations de la fin de l’année 2019. Cette Assemblée a pour mission de rédiger la nouvelle Constitution du pays andin, et enterrer définitivement celle héritée de la dictature de Pinochet. Son rôle sera donc déterminant pour l’avenir du pays, puisque la Constituante délimitera le cadre d’action du prochain président chilien. Entretien réalisé par Pierre Lebret et traduit par Seb Tellor, Nikola Delphino, Maïlys Baron et Corentin Dupuy.
LYON
La semaine dernière débutait la concertation sur le projet de requalification de la rive droite du Rhône.
Les habitants de l'agglomération sont invités à donner leur avis sur ce "projet du XXIe siècle" comme le surnomment ce mardi Bruno Bernard et Grégory Doucet dans une interview commune accordée au Progrès.
Le président de la Métropole et le maire de Lyon tentent d'apporter quelques éléments de réponse sur leurs objectifs. Mais le tout est encore un peu flou, même si une chose est sûre : les écologistes agissent pour réduire le nombre de voitures en centre-ville. "Il restera des voitures, mais il y en aura moins", se félicite par avance Bruno Bernard.