Alternatives Economiques - Michel Husson : derrière l’économiste, l’homme par Jean-Marie Harribey
Michel Husson nous a quittés. La nouvelle nous laisse sans voix. Faut-il rendre d’abord hommage à l’économiste hors pair qu’il était ou bien à l’homme pétri de gentillesse et d’humour ravageur, doté d’un sens pédagogue peu commun pour décortiquer les études les plus techniques ?
Michel Husson fait partie d’une génération d’économistes-statisticiens, formés à la rigueur scientifique tout en possédant une culture d’économie politique critique fondée à la meilleure source : Marx. Il compte parmi les quelques rares analystes ayant consacré leur travail à analyser l’évolution du capitalisme contemporain mondialisé et financiarisé en utilisant les concepts de suraccumulation du capital et de taux de profit dont l’évolution rythme les transformations du capitalisme. Des transformations dont les conséquences sur le travail, la répartition des revenus, la protection sociale ont été au centre de ses préoccupations pendant toute la période néolibérale. Michel Husson fut entre autres l’un les plus ardents défenseurs de la réduction du temps de travail et ses travaux récents montraient encore l’enjeu qu’elle représentait même au temps de la crise sanitaire. Et le moindre de ses mérites n’est pas de s’être dégagé d’une culture productiviste, trop longtemps véhiculé par les mouvements progressistes, pour prendre en compte la crise écologique et associer sa résolution à celle de la crise sociale.
Institut Rousseau - Le bitcoin, mirage monétaire et désastre écologique par Jean-Michel Servet
Dans le contexte de la crise de 2008-2009, l’avènement du bitcoin a pu séduire parce que, produit et géré avec un logiciel libre[1], il est supposé donner le pouvoir monétaire à ses utilisateurs grâce à sa gestion par une technologie plutôt que par une puissance centralisée (État et Banque centrale d’une part, banques commerciales de l’autre)[2]. Il serait « un outil crucial de libération individuelle face à un État omniprésent » (Lars 2021). Sa promesse était qu’il deviendrait une monnaie tant aux échelons nationaux qu’international et contrebalancerait, voire dépasserait, le monopole banco-financier des paiements. Chacun pourrait contribuer à partir de son ordinateur personnel à ce système décentralisé et ce système diminuerait même les coûts de transactions pour ses utilisateurs. Surtout, il mobiliserait un esprit à la fois communautaire[3] et pionnier. Le bitcoin aurait (re)fait de la monnaie un bien libre et un commun (Dupré, Ponsot, Servet 2015 ; Servet 2021a).
Députés et sénateurs socialistes se sont prononcés lundi 19 juillet pour « la vaccination obligatoire » et contre « le passe sanitaire tel que proposé par le gouvernement », pour ne pas que « la moitié de la population contrôle l’autre moitié de la population ».
Dans un communiqué commun, les parlementaires indiquent que si le gouvernement maintient l’extension du passe, ils saisiront le Conseil constitutionnel, à l’instar de la droite sénatoriale et des députés LFI.
Les sénateurs du Parti socialiste souhaitent la vaccination obligatoire "pour tous", déclare sur franceinfo le président du groupe PS au Sénat.
Les sénateurs PS ne voteront "pas en l'état" le projet de loi du gouvernement portant notamment sur le pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants. Sur franceinfo mardi 20 juillet, le sénateur du Nord Patrick Kanner, président du groupe PS au Sénat, juge que "les solutions imaginées ne sont pas à la hauteur de la flambée épidémique que nous connaissons aujourd'hui, qui est hors de contrôle."
Le Monde - Présidentielle 2022 : candidat, Stéphane Le Foll réclame une primaire au Parti socialiste
Le maire du Mans (Parti socialiste) déclare dans le « JDD » dimanche vouloir débattre avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a récemment reçu le soutien d’élus socialistes pour se porter candidate à l’Elysée.
Le maire du Mans (Parti socialiste, PS), Stéphane Le Foll, annonce, dimanche 18 juillet, dans un entretien au Journal du dimanche, sa candidature en vue de l’élection présidentielle en 2022 pour laquelle il réclame une primaire au sein du PS.
Les politiques de discriminations positives visent à favoriser certaines catégories de population désavantagées, pour rétablir l’égalité des chances.
Une politique de discrimination « positive » consiste à traiter de manière préférentielle certaines catégories de population pour améliorer l’égalité des chances. On considère ainsi que pour établir une l’égalité réelle en pratique, il faut avantager les personnes défavorisées au départ.
Les politiques de discriminations positives ont été mises en place au début des années 1960 aux États-Unis par le président Kennedy, sous le nom d’affirmative action. Au départ, il s’agissait de s’assurer qu’il n’existait pas de discriminations raciales à l’embauche. À la fin des années 1960, pour réduire les écarts entre les minorités américaines et les Blancs, la loi impose de favoriser les minorités discriminées dans certains emplois publics. En France, de telles politiques existent aussi. Par exemple, un certain nombre de places sont réservées aux femmes lors des élections locales ou aux élèves boursiers parmi les futurs étudiants d’une formation.
Charlie Hebdo - Laïcité : les jeunes profs confondent école et petit séminaire
De plus en plus, chez les jeunes profs, c’est la génération « woke » qui émerge : relativisme culturel, laïcité « inclusive »… Une étude de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès, publiée la semaine dernière, pointe cette évolution. Il s’agit du quatrième volet d’un baromètre sur les enseignants, publié depuis janvier dernier (et dont Charlie avait eu la primeur du premier volet). C’est assez édifiant, car cela trace les contours de ce que sera le corps professoral lorsque les plus anciens partiront à la retraite et, par la même occasion, de l’influence éventuelle qu’ils pourront avoir sur de jeunes élèves.
Longtemps, ils furent les « hussards noirs de la République », les plus laïques d'entre les laïques. Mais les professeurs sont des citoyens comme les autres : les débats qui traversent la société les animent eux aussi, voire les déchirent, comme le prouve la nouvel