Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Proche-Orient : L'urgence est de recréer les conditions d'un processus de paix

Mardi 11 mai 2021

Après des semaines d’escalade des tensions, les heurts de ces derniers jours entre civils palestiniens et policiers israéliens à Jérusalem-Est, suivis de tirs de roquettes sur Israël et de frappes en représailles sur Gaza, ont causé la mort d’au moins trente Palestiniens, dont 9 neufs enfants, et blessé un demi-millier d’autres. Ces violences témoignent d’un nouvel épisode meurtrier dans la crise du Proche-Orient et rappellent l’urgence d’une relance sérieuse d’un processus de paix.

En ces nouvelles journées tragiques pour les peuples palestinien et israélien, le Parti socialiste se joint à la condamnation du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et du Quartet, qui rappellent aux dirigeants des deux parties leurs responsabilités d’agir contre les extrémistes de tous bords, lesquels incitent à la haine et à la violence. 

Alors que l’ONU et le Quartet ont également condamné les projets d’expulsion de familles palestiniennes des quartiers de Cheikh Jarrah et Silwan à Jérusalem-Est, à l’origine de l’escalade actuelle des violences, le Parti socialiste appelle l’ONU à s’engager fermement pour empêcher cet énième acte de déploiement de colonies sur un territoire officiellement reconnu comme occupé.

Le Parti socialiste réaffirme sa position pour une résolution du conflit israélo-palestinien et pour une solution à deux États, vivant côte à côte en paix et en sécurité, conformément aux paramètres du droit international et des accords établis. 

Après la présidence de Donald Trump qui avait envenimé la situation, le Parti socialiste attend de celle de Joe Biden qu’elle contribue à rétablir les conditions d’un retour constructif aux négociations pour une paix durable. Cela exigera également qu'en Israël et en Palestine, les institutions ne soient plus otages de forces régressives, ou qui alimentent le rejet et la haine, au détriment des citoyens des deux pays favorables au dialogue et à la réconciliation, pleinement respectueux du bon fonctionnement de la démocratie et de l’État de droit. 

Le Parti socialiste attend également de l’Union européenne qu’elle assume pleinement ses responsabilités politiques avec l’ONU, ses partenaires des États arabes et les États-Unis, pour bâtir une nouvelle initiative. Dans cet objectif, il réitère son souhait que la France agisse avec d’autres États membres européens en faveur de la reconnaissance de l'État de Palestine aux contours prévus par les résolutions du conseil de sécurité de l'ONU.

Les commentaires sont fermés.