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  • Faire entendre sa voix en démocratie, avec Julia Cagé

    Abstention record aux dernières élections municipales, colère des Gilets jaunes, défiance envers les médias pendant la crise du Covid… à première vue, les indicateurs de la vitalité démocratique de notre pays ne sont pas au beau fixe. Et pourtant, la demande pour plus de participation et de représentation ressort de toutes les enquêtes.

    Comment redonner aux citoyens les moyens d’agir ? Quelles solutions concrètes apporter au déficit démocratique ? Comment faire entendre sa voix au niveau des partis politiques, mais également des médias ?

    Pour en parler, nous sommes en compagnie de Julia Cagé, professeure d’Economie à Sciences-Po Paris. Son dernier essai "Libres et égaux en voix", sort mercredi 30 septembre en librairie aux éditions Fayard.

  • Le Figaro - Jean-Luc Mélenchon nous répond: «Notre futur n’est pas un passé toujours recommencé»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Le leader de la France Insoumise a souhaité répondre, en termes civils et argumentés, à la tribune de Raphaël Doan, normalien et agrégé de lettres, que nous avons publiée le 29 septembre, intitulée ‘‘«Créolisation» contre «assimilation»: où est le véritable universalisme?’’.

    J’ai emprunté le concept de «créolisation» à la philosophie poétique d’Edouard Glissant. Cela fait débat. Tant mieux. J’ai lu la tribune publiée par Raphaël Doan sur Le Figaro Vox. Son propos me contredit radicalement. Il le fait avec l’élégance d’un raisonnement documenté. Et il reconnait que je ne suis pas partisan du communautarisme.

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  • Quand la finance sauve l'économie...et les apparences [Olivier Passet]

    Je voudrais, montrer ici ce que l’indice américain de référence que constitue le S&P500, révèle des dérèglements du capitalisme contemporain. [...]

  • Revue de presse du 25 septembre au 1er octobre

    Fondation Jean Jaurès - Fractures françaises 2020 : quels clivages pour la présidentielle ?

    Au-delà des blocs que représentent les sympathisants des différentes forces politiques en France, Émeric Brehier voit dans la dernière vague de notre enquête « Fractures françaises » l’existence de blocs différents mais bien homogènes selon que l’on s’intéresse aux valeurs ou aux politiques économiques. Le directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation analyse ici ce phénomène qui pourrait avoir des incidences fortes sur les prochaines stratégies d’alliances.

    La dernière vague de l’enquête annuelle « Fractures françaises » est une nouvelle fois riche d’enseignements. À tout le moins d’interrogations, tant les leçons pouvant en être tirées sont parfois paradoxales. Comme si, somme toute, l’image ainsi renvoyée était un écho aux bouleversements de la scène politique depuis la dernière élection présidentielle. On sait, à cet égard, que les dernières élections municipales n’ont en rien rendu les choses plus claires et lisibles. Certes, le Parti socialiste (PS) ainsi que Les Républicains (LR) ont globalement su préserver leurs bastions pour le premier et leurs conquêtes de 2014 pour les seconds.
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    Libé - Une agriculture écologique, indissociable du progrès social

    Par la Confédération paysanne , Attac , Greenpeace , France Nature Environnement (FNE) , Notre affaire à tous , MIRAMAP , Générations Futures , Combat Monsanto et Vietnam Dioxine

    Plusieurs associations et collectifs lancent un mouvement citoyen le samedi 17 octobre pour changer de modèle agricole. Pour garantir à tous une alimentation saine, ils appellent notamment à revoir la politique agricole commune pour qu'elle soutienne des exploitations à taille humaine.
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    Observatoire des inégalités - Le bonus aux héritiers de La République en marche : une gifle pour la France populaire

    Points de vue 22 septembre 2020

    Une exonération de 100 000 euros par enfant de droits de donation a été votée cet été. Une mesure choquante dans une période de crise profonde et contradictoire avec le discours de la majorité sur « les inégalités de destin », qu’elle renforce. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Les parents fortunés vont pouvoir transmettre 100 000 euros supplémentaires à chacun de leurs enfants sans que ces derniers ne paient d’impôts, à condition qu’ils créent ou développent une entreprise de moins de 50 salariés, ou qu’ils construisent ou réalisent des travaux d’économie d’énergie dans leur maison. La loi a été adoptée début août en pleine trêve estivale. Cette mesure constitue une gifle aux catégories populaires marquées par la forte progression du chômage et de la pauvreté liée à la crise sanitaire. Ce vote souligne la duplicité du discours d’une majorité qui répète qu’elle veut réduire les « inégalités de destin », tout en permettant aux plus aisés d’accumuler encore plus, et donc de reproduire les inégalités de revenus.
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    France 3 - Le PS, Macron, la Présidentielle de 2022, la crise du Covid : entretien avec Lionel Jospin, de passage à Toulouse

    Sa parole est rare. Désormais libéré de ses obligations au Conseil Constitutionnel l’ancien Premier Ministre livre son regard et sa pensée sur notre société dans « Un temps troublé » son dernier ouvrage. 

    Désormais octogénaire, l’ancien député de Haute-Garonne n’a pas changé. Ni physiquement, ni intellectuellement. Ça fuse. Et quand votre question ou votre citation flottent un peu, il n’hésite pas à vous reprendre. Comme quand vous lui dites que vous le trouvez fataliste sur la Présidentielle 2022 et un probable second tour Macron/Le Pen.
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    Reporterre - En pleine croissance, le réseau Biocoop est contesté sur le plan social

    Depuis le 9 juillet, les salariés des deux magasins Biocoop-Le retour à la terre à Paris se mobilisent pour de meilleures conditions de travail. Emportée par la croissance et face à concurrence des géants de la distribution, la société pionnière du bio a-t-elle oublié ses valeurs sociales et solidaires ?

    Les clients jouent des coudes pour entrer dans le magasin. Devant l’enseigne Biocoop-Le retour à la terre, dans le 5e arrondissement de Paris, une quinzaine de salariés manifestent, samedi 12 septembre. Samuel, Konstantin ou encore Lætitia prennent la parole. Le micro lâche au bout de quelques minutes, obligeant les employés à crier leurs revendications dans un mégaphone de fortune : la revalorisation des salaires et le droit à une rupture conventionnelle sont dans toutes les bouches.
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    Basta - Ehpad : « Le secteur entier est en souffrance, que ce soient les résidents, les familles, ou le personnel »

    La crise sanitaire a mis en lumière les profondes carences dans les établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Comment en est-on arrivé là, vingt ans après leur création ? Pire : « L’épidémie pourrait favoriser encore plus le privé lucratif », préviennent les chercheuses Laura Nirello et Ilona Delouette. Entretien.
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    À propos de : Charles Girard, Délibérer entre égaux. Enquête sur l’idéal démocratique, Vrin

    Le projet d’une démocratie délibérative est-il irréaliste ? Contre l’assimilation désabusée de la démocratie à un ensemble de procédures de vote visant à satisfaire les intérêts du plus grand nombre, Charles Girard soutient que la délibération est un idéal pertinent pour une société d’égaux.

    En démocratie, la décision politique n’est pas un « point d’arrêt » qui se réduirait « au choix arbitraire d’une volonté souveraine », écrivaient Charles Girard et Bernard Manin dans une tribune publiée par Le Monde- au début de l’été 2020. Les deux philosophes nous rappelaient ainsi qu’aucune situation d’urgence ne dispense les représentants de leur devoir de justification des orientations prises. Cette justification ne se confond pas avec un simple exercice de pédagogie, mais doit permettre de mettre en balance « les biens et les maux » impliqués dans toute décision, afin que les mesures prises ne soient pas soustraites au contrôle de la délibération collective.
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    Ouest France - La maire PS de Nantes, Johanna Rolland, cherche à prendre pied à Paris

    Semaine clé pour Johanna Rolland (PS) : la maire de Nantes a pris, jeudi 24 septembre, la présidence de l’association France urbaine et croisé le fer avec le Premier ministre sur France 2. Un joli coup initié dès la mi-juillet.

    Le ton était juste. Sur la forme, elle était très bien, lâche un cadre LR après avoir vu Johanna Rolland (PS) débattre sur le plateau de France 2, jeudi soir, face au Premier ministre Jean Castex :On a compris le message : on la verra dans la campagne pour la présidentielle ».
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    Le Vent se lève - « La surveillance est un mode du capitalisme » – Entretien avec Christophe Masutti

    Dans le monde informatisé que nous habitons, chacune de nos conversations, de nos recherches et de nos rencontres est enregistrée, analysée et ses données sont exploitées pour prédire et influencer nos choix. Plus encore, c’est l’espace d’interaction lui-même, ce sont nos formes de sociabilité qui sont organisées de sorte à extraire le plus possible de données : la surveillance et le marché ne cessent de s’immiscer dans notre milieu de vie et nos rapports sociaux. L’enjeu, en ce sens, est-il réellement celui de la protection de la vie privée, ou même de la défense de la souveraineté des États ? Ne s’agirait-il pas plutôt d’identifier un système économique et politique qui repose sur l’appropriation et sur l’exploitation par les entreprises du numérique des données personnelles et de comportement de leurs utilisateurs ? Ce système a un nom : le capitalisme de surveillance, auquel le chercheur Christophe Masutti a consacré un ouvrage, Affaires privées, Aux sources du capitalisme de surveillance, paru en mai 2020. Historien et philosophe des sciences et des techniques, administrateur du réseau Framasoft dédié au logiciel libre et hacktiviste, Christophe Masutti entend présenter ses analyses et ses recherches, autant que des pistes d’émancipation collective. Entretien réalisé par Maud Barret Bertelloni.
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    France Inter - 5G : où est passée la démocratie ?

    Retour sur le débat enflammé autour de la 5G alors que l’appel d’offre pour l’octroi des fréquences va débuter demain en France…

    Je regrette d’avoir vous dire à quel point j’ai mal vécu l’allusion d’Emmanuel Macron sur les Amish en tant qu’adorateur de la "Petite maison dans la prairie". En insinuant que les descendants de la famille Ingalls n’était qu’une bande de demeurés tout juste capables de couper des buches et cuisiner des Apple pie avec des bonnets en coton sur la tête, le chef de l’Etat a envoyé un signal méprisant bien au-delà du village de Walnut Grove … Ce sont toutes celles et ceux qui se posent des questions légitimes sur cette nouvelle technologie qui ne se reconnaissent pas dans cette caricature de réac préférant s’éclairer à la lampe à huile.  
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    Fondation Jean Jaurès - Élections régionales et référendum en Italie : vers une stabilisation de la coalition au pouvoir ?

    Alors que les Italiens ont été appelés à voter pour les élections régionales et sur un référendum constitutionnel proposant la réduction du nombre de parlementaires, le 20 et le 21 septembre dernier, Mathieu Gallard, directeur d’études à Ipsos France, se penche sur les résultats de ces scrutins. Tandis que le Parti démocrate (centre-gauche) a maintenu son assise, contrairement au Mouvement 5 étoiles, à droite et l’extrême droite, la rivalité s’instaure entre la Ligue de Matteo Salvini et Fratelli d’Italia. Ces scrutins posent plus largement la question de l’avenir de la coalition entre le Mouvement 5 Étoiles et le Parti démocrate, menée par le président du Conseil, Giuseppe Conte.
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    Le Vent se lève - Sur quoi prospère le « djihadisme » au Burkina Faso

    Alors que l’ensemble des pays sahéliens continue de s’enfoncer dans la crise sécuritaire, le Burkina Faso vient de franchir la barre du million de déplacés internes – pour environ 20 millions d’habitants. Les groupes « djihadistes » [1] semblent y gagner du terrain, comme en témoigne l’attaque d’humanitaires français et nigériens à proximité de Niamey le 9 août ou celle d’un poste-frontière entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire le 11 juin dernier. Comment comprendre l’extension des espaces contrôlés par les « djihadistes » ? Faut-il y voir le succès d’une idéologie politico-religieuse ? Le résultat de conflits ethniques ? L’expression d’une simple criminalité organisée ? Ce sont surtout des facteurs structurels qui expliquent l’attrait d’une partie de la population pour ces organisations funestes : l’appauvrissement des campagnes, les tensions foncières et la crise de légitimité de l’État.