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  • Nos lendemains - Avec Danièle Obono, peut-on ne pas être « Charlie »?

    Danièle Obono n’est pas Charlie. C’est, du moins, ce qu’elle a énoncé au micro de Jean-Jacques Bourdin, arguant qu’on peut pleurer les victimes des attentats à titre individuel, les personnes, mais ne pas se sentir solidaires d’un mouvement « et défiler aux côtés de dictateurs ». Etrange manière de justifier la nuance… Argument qui peine à convaincre. Car qui ne s’est jamais trouvé dans une manifestation, aux côtés de personnes auxquelles il aurait préféré ne pas être associé (elle était encore récemment aux manifestations « anti islamophobie », et y a croisé des personnes aux slogans assez peu républicains… cela ne la dérangeait visiblement pas beaucoup) ? Fallait-il refuser de faire la révolution, parce que certains révolutionnaires étaient infréquentables ? Argument dont on ne peut, dès lors, qu’avoir le sentiment qu’il recèle une part d’hypocrisie. Manière de ne pas assumer les vraies raisons de la désolidarisation de Charlie – à savoir, qu’il ne faudrait pas « insulter » une religion ? On s’interroge…

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  • Idées d'été - Society - Raphaël Glucksmann: “Soit on assume une rupture avec le dogme libéral, soit l’UE finira par mourir”

    L'Union européenne a été accusée de tous les maux ces dernières semaines. À raison, selon Raphaël Glucksmann, député européen cofondateur du mouvement Place publique. Qui n'abandonne pourtant pas le rêve d'une réforme des institutions continentales.

    Vous avez parlé de la crise du coronavirus comme d’un ‘fait social total’. C’est-à-dire?

    La crise sanitaire se double d’une crise économique, sociale et politique… En soi, une telle mise en pause de l’économie mondiale est un phénomène inouï. Il s’agit d’un bouleversement global, d’un événement extrêmement rare: dans notre génération, on n’a aucune expérience de faits sociaux impliquant à ce point tant la collectivité que chacun d’entre nous, dans sa propre intimité. Pour les autres crises que l’on a pu connaître, telles que le terrorisme ou la crise financière, il y avait toujours plus ou moins la possibilité de faire le refus de l’expérience et de s’en tenir à distance, pour laisser ça aux victimes directes – celles qui perdent un proche ou leur emploi, par exemple.

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  • Fondation Jean Jaurès - Droit au blasphème, caricatures, liberté d’expression... Les Français sont-ils encore « Charlie » ?

    À l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015, Charlie Hebdo a commandé à l’Ifop une enquête destinée à mieux cerner l’état de l’opinion sur les combats menés par le journal satirique ces dernières années – liberté d’expression, critique des religions, primauté des valeurs républicaines sur les préceptes religieux –, mais aussi le regard que les Français de diverses confessions portent sur les auteurs de la tuerie qui décima alors sa rédaction. La Fondation Jean-Jaurès publie, en exclusivité, la note d’analyse et l’enquête, qui est à retrouver également dans Charlie Hebdo du 2 septembre 2020.

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