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La transition électrique : les doigts dans l'emprise - #DATAGUEULE 98
Qu'est-ce qui ne fait pas de bruit, ne rejette pas de particules fines et n'émet pas de CO2 ? La voiture électrique ? Perdu ! Et oui, tout dépend de ce qui se cache derrière la prise. Et aujourd'hui encore, un tiers de l'électricité mondiale est produite au charbon. Depuis les années 1970, les compteurs électriques s'affolent. Pas étonnant. Voitures électriques, trottinettes, climatisations, ordinateurs : nos appétits énergivores n'ont jamais été si forts. Or le "propre", le "durable" et le "zéro émissions" ne seront jamais qu'un mythe. Il nous faut surtout questionner ce qui est réellement indispensable. Produire plus d'énergie n'est pas notre seul avenir, économisons la.
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Les Economistes atterrés, Philippe Légé - Une crise mixte aux conséquences décisives
Jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle, les hommes luttaient contre les épidémies à l’aide de méthodes purement empiriques. Ils n’en connaissaient pas vraiment les causes et avaient tendance à voir en elles un effet de la colère divine ou de la vengeance de la nature. Ce mode de pensée n’a pas totalement disparu. Le 22 mars 2020, Nicolas Hulot expliquait ainsi que "nous recevons une sorte d’ultimatum de la nature". Mais une autre idée fait florès. Selon une étude IFOP, 26 % des Français interrogés pensent que le virus a été créé en laboratoire par l’homme, délibérément ou accidentellement. Aux Etats-Unis, cette proportion s’élève à 29 % selon une étude du Pew Research Center. On pouvait encore entendre sur la chaîne de télévision CNews le 17 avril 2020 que ce virus est "un travail de professionnel, un travail de biologiste moléculaire, un travail très minutieux, d’horloger si on peut dire". Les scientifiques nous apprennent pourtant que les coronavirus sont présents naturellement chez certains animaux et que l’on ne trouve dans le génome du SARS-CoV-2 aucune trace des techniques de biologie moléculaire connues et utilisées en laboratoire.
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Le Monde - Application StopCovid : 14 personnes averties en trois semaines
Le gouvernement a présenté, mardi, un bilan chiffré de l’application française de lutte contre la pandémie de Covid-19. 68 personnes se sont signalées comme malades.
Trois semaines après son déploiement en France, l’application StopCovid n’a, pour le moment, pas été cruciale dans l’identification de potentiels malades du Covid-19 sur le territoire : c’est ce qu’indiquent les chiffres présentés mardi 23 juin à la presse par le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, qui a piloté le projet né pendant le confinement.
En tout, l’application française de suivi des cas contacts a été téléchargée 1,9 million de fois sur les smartphones Apple et Android, avant d’être activée un peu plus d’1,8 million de fois, selon des chiffres fixés lundi 22 juin (ce qui montre qu’environ 100 000 personnes n’ont pas activé StopCovid et son système de détection par Bluetooth après l’avoir téléchargé).
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