Dans un contexte de défiance envers les politiques, la figure du maire et l’action municipale restent investies du sens concret de la démocratie.
Dans les pages idées de Libération, le sociologue Michel Peraldi, co-auteur de Marseille en résistances (La Découverte) souligne le rôle nouveau des collectifs citoyens, et leur relative impuissance à prendre leur place dans les élections municipales. Pour lui, « c’est le politique qui a échoué à les intégrer ». Le Printemps marseillais, par exemple, « a tenté une fusion entre les luttes urbaines et ce qui restait des partis ». Lesquels « ont en partie capté des individus » mais pas « l’énergie du mouvement ». Pourtant ce collectif a tout de même réussi à imposer « la charte du relogement, avec l’Etat ». Ainsi, « la question de l’habitat indigne sera quand même dans la campagne. »
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