CLIMAT
Géraud Guibert, conseiller maître à la Cour des comptes, a notamment été directeur de cabinet de la ministre de l’Écologie à partir de 2012 et est actuellement le président de La Fabrique Écologique, un think tank pluraliste et transpartisan dédié à la transition écologique et partenaire de Le Vent Se Lève à l’occasion du séminaire « Construire une écologie populaire » à la Sorbonne, le 23 novembre 2019. Dans cet entretien, nous revenons sur une de leurs dernières notes, consacrée au rôle des communes dans la réduction des émissions de carbone. L’occasion de constater les faiblesses de l’accompagnement des acteurs locaux, à quelques semaines des élections municipales. Entretien retranscrit par Dany Meyniel, réalisé par Pierre Gilbert.
La nouvelle Note de La Fabrique Ecologique « Les communes, les intercommunalités et l’action climatique : comment accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre » issue du groupe de travail présidé par Géraud Guibert est désormais disponible en ligne.
Chacun le sait, les collectivités locales jouent un rôle majeur en matière d’émissions de gaz à effet de serre et prennent de nombreuses initiatives. Les acteurs territoriaux se mobilisent de plus en plus, en France comme dans le monde. La question est alors de savoir si ces actions sont suffisantes pour être dans la ligne des objectifs fixés par l’accord de Paris.
Le Figaro - Le CO2 dans l'atmosphère progresse à un rythme quasi sans précédent
Les incendies en Australie participent à cette hausse, selon des prévisions de l'institut britannique de météorologie publiées vendredi.
La concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère devrait augmenter cette année à un rythme pratiquement sans précédent depuis le début des mesures en 1958 du fait notamment des incendies en Australie, selon des prévisions de l'institut britannique de météorologie publiées vendredi.
Le niveau de dioxyde de carbone devrait s'élever à 414 parties par million (PPM) en moyenne sur l'année, soit près de trois unités de plus que la moyenne de l'an dernier, et même culminer à 417 PPM au mois de mai, selon le Met Office
INEGALITES
Données 27 janvier 2020
En 2017, les 10 % les plus riches perçoivent une masse des revenus égale à 1,06 fois la part des 40 % les plus pauvres, alors qu’ils sont quatre fois moins nombreux. Ce ratio de Palma est en augmentation sur 20 ans.
En 1997, en France, le rapport entre la masse des revenus reçue par les 10 % les plus aisés et celle attribuée aux 40 % les plus pauvres – appelé ratio de Palma– était égal à un. En 2017, il affiche 1,06. Dit autrement, le dixième le plus aisé reçoit à lui seul 1,06 fois (ou 106 %) ce que reçoivent les 40 % les plus démunis. En 20 ans, les plus riches ont gagné six points de pourcentage. La hausse s’est déroulée par à-coups à certaines périodes : 1998-2001 (forte croissance économique), 2004-2006, et surtout 2008-2011. Le Palma atteint alors 1,14 (ou 114 %). Il diminue ensuite et oscille entre 1,05 et 1,07. Les inégalités se stabilisent, mais les plus riches restent nettement gagnants sur l’ensemble de la période.
RETRAITES
Observatoire des inégalités - Qu’est-ce qu’un système de retraites juste ?
Analyses 24 janvier 2020
Durée et taux de cotisation, âge de départ, niveau des pensions…, les paramètres qui définissent un régime de retraite sont nombreux. La réforme actuel suscite de vifs débats. Mais quels sont les critères d’un système de retraite juste ? L’analyse de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.
TV 5 - Retraites: Vallaud (PS) dénonce "un parlement maltraité"
Le porte-parole du PS Boris Vallaud a dénoncé mardi un "parlement maltraité" à l'occasion du débat sur la réforme des retraites et a accusé Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, de ne pas le "défendre".
"En acceptant ce calendrier, en acceptant cette étude d'impact indigente, (Richard Ferrand) ne défend pas le Parlement, il ne défend pas le droit des Françaises et des Français à avoir un débat parlementaire de qualité", a déploré le député des Landes sur Public Sénat.
Libé - Retraites : le Conseil d'Etat étrille le gouvernement
Manque de «précision», projections économiques «lacunaires»... Dans son avis rendu public ce vendredi, la plus haute juridiction administrative estime en outre ne pas avoir eu «les délais de réflexion nécessaires pour garantir au mieux la sécurité juridique»
GRANDE-SYNTHE
Damien Carême, depuis peu eurodéputé Europe Écologie Les Verts, s’est fait connaître en tant que maire de Grande-Synthe, une banlieue de Dunkerque de plus de 23 000 habitants ayant grandement souffert de la désindustrialisation. Ce qu’il y a initié, en matière de transition sociale et environnementale, depuis son premier mandat en 2001, inspire beaucoup, a fortiori à la veille des municipales. Nous revenons avec lui sur cette expérience riche d’enseignements, et sur le prolongement qu’il en donne depuis le Parlement européen. Entretien réalisé par Manon Milcent et Pierre Gilbert.
MILA
Mila, lycéenne de 16 ans, se retrouve en danger de mort pour avoir critiqué la dimension haineuse des religions en général et de l’islam en particulier, en réponse à un harcèlement lesbophobe et misogyne qu’elle venait de subir de la part d’internautes musulmans sur instagram. Elle est visée depuis samedi 19 janvier par des appels au lynchage, menaces de mort et injures ultra-violentes, qui se comptent par dizaines de milliers sur Twitter, Instagram et Snapchat. Son adresse et toutes sortes d’informations personnelles ont massivement circulé. Elle a dû être descolarisée d’urgence pour la protéger d’élèves déterminés à la lyncher à mort pour la punir de son “blasphème“. Les menaces sont d’une violence inouïe, alors que la jeune fille s’était contentée de réagir à son harcèlement sexiste et homophobe en tenant des propos généraux sur les religions en tant qu’idéologies. Des messages du type “On va te retrouver et t’égorger sale chienne“, “va mourir sale pute lesbienne“, “sale française“, elle en reçoit par milliers depuis samedi. Nous avons pu nous entretenir avec Mila. Elle nous a fourni d’abondantes preuves à l’appui de son témoignage. Elle entend rétablir la vérité sur son histoire et espère trouver de l’aide face à une meute violente qui tente de détruire sa vie.
ATTRACTIVITE
RFI - «Le premier facteur d’attractivité de la France, c’est sa main d’œuvre de qualité»
Emmanuel Macron reçoit ce lundi à Versailles des patrons venus du monde entier, pour leur vanter les mérites économiques de l'Hexagone. Comme en 2018, la France demeure la deuxième destination pour les investisseurs étrangers en Europe derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, qui s'apprête à sauter dans l'inconnu en sortant de l'Union européenne. Pour en parler Anne Musson, professeure à l'ESSCA, chercheuse au Smart-Lereco et membre des « Économistes atterrés ».
LA VIE POLITIQUE
La question du financement de la démocratie a fait d’indéniables progrès en France depuis le début des années 1990 et aujourd’hui, à l’instar d’autres démocraties libérales, notre pays bénéficie d’un système accompli et qui repose en grande partie sur le financement public. Subsistent pourtant des éléments contestables que Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, et Hugo Le Neveu-Dejault, expert associé à la Fondation, proposent de réformer en mettant en avant cinq pistes d’amélioration.
ITALIE
Le Figaro - Italie: le Mouvement 5 étoiles sonne la fin de l’ère Di Maio
Le ministre des Affaires étrangères a annoncé mercredi sa démission de la tête du Mouvement 5 étoiles. Mais il ne renonce pas à ses ambitions.
C’est en présence de jeunes cadres du mouvement que Luigi Di Maio a annoncé mercredi soir sa démission. À la tête du Mouvement 5 étoiles (M5S) depuis septembre 2017, il l’avait conduit en tête lors des élections législatives de mars 2018 avec 33 % des voix. Mais s’il renonce à la direction politique du mouvement, ainsi qu’à celui de coordinateur des ministres Cinq étoiles du gouvernement, il entend rester ministre des Affaires étrangères. Il veut aussi rester très actif au sein du mouvement.