PAC
France Culture - PAC 2020 : aides à l'emploi contre aides à l’hectare
Un rapport de France Stratégie vient irriguer un débat riche autour de la future PAC, premier budget européen, dont la France est le premier bénéficiaire. Idée maîtresse : des subventions à l'Unité de Travail Agricole et non plus à l'hectare.
La PAC, Politique Agricole Commune, de 2020 se négocie en ce moment à Bruxelles et les propositions pour la réorienter fleurissent. Dernière en date, celle de France Stratégie, organisme de prospectives et d'évaluation des politiques publiques sous l'autorité de Matignon, mais indépendante. Le groupe d'expert réunis par France Stratégie, parmi lesquels Pierre Dupraz, Charlotte Emlinger, Samuel Féret, Alexandre Gohin, Hervé Guyomard, Sébastien Jean et Jean-Luc Pujol, (INRA, CEPII) a tenté d'imaginer une "PAC idéale" qui pourrait faire passer l'agriculture européenne du statut de coupable et victime du réchauffement climatique, à celui de solution et d'outil de lutte contre ce même réchauffement.
PS
Huffington Post - Le PS ne sera pas à la marche contre l'islamophobie
Le parti socialiste dit ne pas se reconnaître dans les mots d'ordre de la manifestation, "qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’".
“Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel”. Lors de la réunion de son bureau national ce mardi 5 novembre, le parti socialiste a décidé de ne pas se joindre à la marche contre l’islamophobie prévue dimanche à Paris.
Dans un communiqué diffusé mercredi 6 novembre, le PS explique cette décision. “Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel. Nous ne nous reconnaissons pas dans ses mots d’ordre qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’”, écrit le parti dirigé par Olivier Faure, sans mentionner le terme “islamophobie”.
France 3 - Historique : pour la première fois, pas de liste PS aux municipales à Toulouse
C’est une première depuis quasiment 50 ans et la création du PS. Le Parti socialiste n’a pas de liste aux Municipales à Toulouse.
L’information est passée inaperçue. Mais elle est politiquement et symboliquement forte. En octobre dernier, le bureau national du PS a décidé de soutenir une liste pour les Municipales à Toulouse.
Autrement dit, pour la première fois depuis 1971, le PS ne va pas investir de candidat. Une vraie rupture dans la vie du Parti socialiste toulousain. Toulouse et le PS entretiennent une relation forte. La ville Rose a hébergé plusieurs congrès importants. Par tradition, les candidats socialistes tiennent leur dernier meeting dans la cité de Jaurès.
CONVENTION CITOYENNE
L'Obs - Nucléaire, énergies fossiles... On débriefe la convention climat avec quatre participants
DEUXIEME SESSION. Ils sont médecin, tapissier, auxiliaire de vie… Ils vivent en Bretagne, dans le Var ou dans la Sarthe… « L’Obs » vous propose de suivre quatre des 150 Français tirés au sort pour participer à la convention citoyenne pour le climat.
« Il faut faire attention à ce qu’on ne fasse pas du speed dating entre pélos sur des sujets ultra-importants. » Il est 13 heures, le dimanche 27 octobre. La deuxième session de la convention citoyenne pour le climat approche de sa fin et l’un des participants exprime son (léger) agacement. Tout au long du week-end, les 150 citoyens tirés au sort ont gambergé sur la notion de « justice sociale », mais aussi sur les thématiques qui leur ont été attribuées : logement, agriculture, transports, etc. Il y a eu des post-it, des tours de parole, des cartons de couleur levés en l’air pour signifier l’assentiment. Et, au final, beaucoup se demandent si l’objectif fixé − trouver des moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030 par rapport à 1990 − est atteignable, surtout en seulement six sessions.
Les Echos - Climat, retraites, pauvreté : les citoyens s'impliquent
La Convention citoyenne sur le climat s'est réunie ce week-end. Ce n'est pas la seule politique publique sur laquelle le gouvernement en appelle à la participation des Français. Pour un exécutif désireux de renouer le fil avec la population, l'intérêt est évident. Mais pour les participants ? Récit.
« Qu'est-ce que vous vendez ? » Quand Valérie, une infirmière de nuit de cinquante-quatre ans, est réveillée en septembre par un appel matinal, elle croit d'abord à du démarchage téléphonique. Lorsque son interlocuteur commence à lui parler de la Convention climat , elle pense à « une grosse blague ». Elle vérifie sur Internet : il est bien prévu que 150 citoyens soient tirés au sort pour plancher sur le sujet. Après un délai de réflexion, elle accepte, comme on tente une « expérience humaine », par « curiosité », mais est décidée à débusquer « ce qui se cache derrière ».
HOPITAL
À propos de : Pierre-André Juven, Frédéric Pierru, Fanny Vincent, La casse du siècle, Raisons d’agir
Comment appréhender la crise hospitalière ? Un livre écrit à trois mains examine les effets des contraintes organisationnelles et budgétaires au sein de l’hôpital, à travers les réformes qui, depuis les années 1980, visent à y rationnaliser l’activité.
Ce n’est pas d’un braquage qu’il s’agit dans ce livre sur « la casse du siècle » mais d’un grand gâchis : P. A. Juven, F. Pierru et F. Vincent utilisent un jeu de mot pour caractériser la situation de l’hôpital public français. Ils analysent les réformes de l’hôpital pour comprendre comment il pâtit aujourd’hui de deux crises bien différentes mais qui se recouvrent en partie. La première, organisationnelle et gestionnaire, prône le fameux « virage ambulatoire » et conduit à l’option « moins d’hôpital ». La seconde, budgétaire, dénoncée par les soignants, se penche sur les difficultés des professionnels de santé (débordements chroniques, accès aux soins qui n’est plus garanti pour les patients) et conduit à la revendication « plus de moyens ». L’objectif du livre est de « plaider simultanément pour une augmentation des moyens accordés à l’hôpital public et pour la nécessité de le délester de certaines tâches, à condition que le report vers la ville soit correctement financé et organisé, ce qui est aujourd’hui loin d’être le cas » (p. 15). Les enquêtes qualitatives menées par chacun des trois auteurs entremêlent l’analyse des deux crises évoquées, qui amènent l’hôpital à se centrer davantage sur des soins techniques et à perdre peu à peu sa dimension d’accueil historiquement universaliste.
LA NATION
David Djaiz est haut-fonctionnaire. Il vient de publier Slow Démocratie, un essai dans lequel il essaie de réhabiliter le cadre national comme cadre essentiel de la démocratie et levier fondamental pour maîtriser la mondialisation. Il y décrit avec minutie les effets de la mondialisation sur la cohésion territoriale, l’urgence climatique et les processus démocratiques. Entretien par Lenny Benbara. Retranscription par Brigitte Ago et Dany Meyniel.