Mathilde IMER, membre du Comité de gouvernance revient sur les deux premières sessions de la Convention Citoyenne pour le climat.
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Julien BLANCHET revient sur la Session#2 - Convention citoyenne pour le climat
Julien Blanchet, Rapporteur général du Comité de gouvernance revient en détail sur le programme de cette Session #2 de la Convention Citoyenne pour le climat.
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Huffington Post - Le PS ne sera pas à la marche contre l'islamophobie
Le parti socialiste dit ne pas se reconnaître dans les mots d'ordre de la manifestation, "qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’".
“Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel”. Lors de la réunion de son bureau national ce mardi 5 novembre, le parti socialiste a décidé de ne pas se joindre à la marche contre l’islamophobie prévue dimanche à Paris.
Dans un communiqué diffusé mercredi 6 novembre, le PS explique cette décision. “Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel. Nous ne nous reconnaissons pas dans ses mots d’ordre qui présentent les lois laïques en vigueur comme ‘liberticides’”, écrit le parti dirigé par Olivier Faure, sans mentionner le terme “islamophobie”.
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PS - République, démocratie, droits et devoirs Résolution adoptée au Bureau National du 5 novembre 2019
06 novembre 2019
L’attentat perpétré il y a quelques jours à la mosquée de Bayonne est un acte odieux contre nos concitoyennes et concitoyens de confession musulmane et donc contre la République.
La parole raciste à l’encontre des Françaises et Français de confession musulmane s’est libérée, facilitant les passages à l’acte. Des insultes quotidiennes à l’attentat de Bayonne, nos compatriotes sont la cible de l’extrême droite identitaire. Nous condamnons toutes celles et tous ceux qui arment par leurs discours la haine à leur encontre.
Il appartient à la République toute entière de se dresser contre les paroles, les actes et les promoteurs de haine à l’encontre des musulmans.
Pour autant, le Parti socialiste ne participera pas à la manifestation du 10 novembre.
Nous ne voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l’appel. Nous ne nous reconnaissons pas dans ses mots d’ordre qui présentent les lois laïques en vigueur comme «liberticides».
Nous nous reconnaissons au contraire dans la France républicaine où la laïcité garantit la liberté de conscience et la liberté religieuse à chacune et chacun, comme le droit de critiquer les religions.
Le combat contre la haine des musulmans doit être celui de la République toute entière, nous appelons l’ensemble des organisations républicaines à se retrouver pour porter ensemble ce combat.
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Hôpital et l’autonomie : un plan d’urgence
Ce mardi, les député.e.s socialistes présentaient leur plan d’urgence pour l’hôpital et l’autonomie dans le cadre de l’examen du PLFSS.
Après une agora consacrée au sujet lors de CamPuS19, un bureau national consacré à la grève des urgentistes en présence de Hugo Huon, le président du collectif Inter-Urgences, la visite d’Olivier Faure à l’hôpital Lariboisière, plusieurs rencontre de travail, ce plan est l’aboutissement d’un travail de long terme.
Depuis 2002, les efforts demandés à l’hôpital public, à ses agents, et aux Françaises et aux Français eux-mêmes ont été considérables.
De 2012 à 2017, le déficit annuel de la Sécurité sociale est passé de plus de vingt milliards d’euros à moins de deux. Elle aurait dû être excédentaire dès cette année et désendettée dans cinq ans. Il ne s’agit donc plus de résorber un déficit mais d’investir dans nos hôpitaux et dans la prise en charge de la dépendance car nos services de santé brûlent et le gouvernement regarde ailleurs !
Aujourd’hui, un point de rupture est franchi. Le mouvement social dans les services d’urgence et le malaise grandissant des personnels hospitaliers et des EHPAD nous alertent sur la dégradation des conditions de travail et de prise en charge des patients et patientes.
Répondre à la crise, c’est l’objet de ce plan d’urgence pour l’hôpital public et l’autonomie. Il s’agit de mesures immédiates pour desserrer la contrainte pesant sur l’hôpital public car les professionnels de santé l’assurent avec gravité : « la sécurité n’est plus assurée ».
Demain : pour des états généraux de l’hôpital
Ce plan d’urgence est l’acte premier, préalable à des états généraux de l’hôpital, que nous appelons de nos vœux, avec d’autres. L’hôpital public est notre patrimoine et notre bien commun. Aujourd’hui, c’est son fonctionnement global qui doit être interrogé pour apporter des solutions durables à la crise qu’il traverse. Nous souhaitons que ces états généraux associent de façon pluraliste les organisations syndicales, les personnels soignants, les parlementaires et les usagers autour de la ministre en charge de la Santé.
Dès aujourd’hui : investir pour remettre l’hôpital debout et accompagner la perte d’autonomie
Sans attendre, le présent plan propose les conditions pour restaurer des capacités d’investissement, en augmentant le budget de l’hôpital et de la dépendance et en prenant en compte la qualité de vie au travail. Plus que jamais, ce sont les personnels soignants et non-soignants des établissements hospitaliers et des EHPAD qui assurent à chacun d’entre nous santé et égale dignité face à la maladie comme au vieillissement. Ce plan, intégralement financé, assure l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale dès 2020 sans hausse des prélèvements.
https://www.parti-socialiste.fr/wp-content/uploads/2019/10/Livret-plan-urgence.pdf