Alors que de nombreux chefs d’Etat, l’ONU et la Commission européenne s’inquiètent des feux de forêt dévastant l’Amazonie, au Brésil, comme au Pérou et en Bolivie, les informations erronées et exagérées circulent largement sur les réseaux sociaux et dans les médias. Libération les décrypte.
Pas réellement, révèlent les relevés de l’agence européenne Copernicus. Sur la totalité de l’Amazonie brésilienne, qui regroupe plusieurs Etats, les émissions de dioxyde de carbone provoquées par les incendies, du 1er au 20 août, ne se démarquent pas des précédents mois d’août. Et sont largement inférieures à celles relevées en 2010 et en 2005.