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La Provence - Enquête : comment le salafisme creuse son sillon en Provence

C’est le principe d’un courant, qu’il soit d’eau, d’air ou religieux : être insaisissable. Et c’est bien connu, ce que l’on ignore, ce que l’on ne peut maîtriser, contrôler, fait craindre le pire. Manuel Valls, ancien ministre de l’Intérieur et Premier ministre, propose d’interdire le salafisme. Comme l’on dresserait un barrage, comme l’on fermerait la baie vitrée, on serait en capacité de faire cesser ce courant d’idées dont le commun des mortels sait seulement qu’il ambitionne ardemment un retour aux pratiques en vigueur à l’époque du prophète Mahomet ? Lui-même, au pouvoir, n’y a jamais cru.

Combien sont-ils ? Quel est précisément leur dessein commun ? Qui les finance ? Personne ne le sait réellement. François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’institut des relations internationales et stratégiques (Iris), aime user de cette punchline : "Tous les salafistes ne sont pas djihadistes, mais tous les djihadistes sont salafistes." Au cœur de ce courant importé par les premiers diplômés européens ayant étudié en Arabie Saoudite, surnagent quiétistes, takfiristes et djihadistes. Les premiers se refusent à la violence tout en espérant que l’Oumma (la nation islamique) s’impose dans les cœurs, les seconds haïssent l’Occident et leurs condisciples trop "modérés", et les derniers passent à l’action, comme vendredi dernier encore, à Trèbes...

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