Dans une tribune publiée par Le Monde , un collectif de 100 femmes affirme rejeter un féminisme qui promeut une «haine des hommes». Réjane Sénac, directrice de recherche au CNRS et au Centre de recherches politiques de Sciences po–CEVIPOF, leur répond.
Dans cette tribune publiée par Le Monde, le maternalisme côtoie le paternalisme pour expliquer à celles et à ceux qui dénoncent les violences sexuelles qu’elles sont les alliées du puritanisme et les ennemis de la liberté. Avec l’assurance de celles et de ceux qui savent et peuvent, il s’agit d’utiliser la sacrosainte défense de la liberté pour anesthésier le débat en le situant sur le registre moral et non politique. Afin de discréditer celles et ceux qui déchiffrent ces violences comme l’expression et le moyen d’un système de domination, la feinte habile – quoique éculée – est d’en faire la garantie d’une société pluraliste et vi(v)able.
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