Le ministre des Finances portugais, soutenu par Berlin et Paris, est bien parti pour diriger la zone euro à partir de lundi 4 décembre. Mais ce transfert de Lisbonne à Bruxelles suscite craintes et critiques au Portugal.
Son sport de jeunesse est le rugby, son terrain d’excellence l’économie. Mais c’est à un footballeur, son plus fameux compatriote, qu’on le compare aujourd’hui. Le ministre des Finances portugais Mário Centeno, surnommé “le Ronaldo de l’Ecofin” (le Conseil des Affaires économiques et financières de l’UE) par son homologue allemand, est officiellement candidat depuis jeudi 30 novembre à la présidence de l’Eurogroupe. Et il part favori pour succéder ce lundi au Néerlandais Jeroen Dijsselbloem à ce poste stratégique des institutions européennes, face à trois concurrents : la Lettonne de centre droit Dana Reizniece-Ozola, le social-démocrate slovaque Peter Kazimir et le libéral luxembourgeois Pierre Gramegna.
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