Le Parti socialiste salue le travail des eurodéputés du groupe S&D qui ont largement contribué au rejet par le parlement européen de la définition des perturbateurs endocriniens proposée par la Commission.
Ce vote, que nous appelions de nos vœux dès juillet dernier, est une triple sanction.
Sanction contre la Commission, d’abord, qui a présenté une définition au rabais, insuffisamment protectrice face au risque sanitaire pour nos concitoyens.
Sanction contre les lobbys de l’industrie chimique, ensuite, qui ont cherché à continuer la commercialisation de leurs pesticides tout en rendant impossible l’application du principe de précaution.
Sanction contre le gouvernement Philippe, enfin, qui avait récemment permis à la Commission de trouver une majorité qualifiée sur sa définition inacceptable, alors-même que la France avait été exemplaire sur ce sujet délicat pendant le quinquennat précédent.
Le Parti socialiste demande, à nouveau, une reprise des discussions au sein de la Commission européenne afin de construire une réglementation à la hauteur des défis posés en matière de santé-environnementale.