25 septembre 2017
Le nombre des emplois aidés sera en chute libre : de 460.000 en 2016, à 320.000 et seulement 200.000 en 2018. Cette baisse de 40% représente autant de personnes, souvent en situation de fragilités sociales et en difficultés sur le marché du travail, qui se retrouveront demain dans les files de pôle emploi.
Les services publics et les associations n’échappent pas au couperet. Les critères posés par l’Etat sont à ce point restrictifs qu’ils condamnent à la suppression les contrats aidés dans les cantines scolaires, les jardins et espaces verts ou les associations sportives, quelques jours après la désignation de Paris 2024.
Le gouvernement applique la double peine aux emplois aidés : non seulement il diminue leur nombre mais il baisse leur prise en charge qui passe de 70% à 60%.
Le Parti socialiste réitère sa demande au gouvernement de sursoir à la suppression de tous emplois aidés tant qu’une discussion générale n’aura pas permis d’imaginer un autre système. Les personnes en contrats aidés et les services de proximité ne doivent pas payer le politique d’austérité mise en œuvre par le Premier ministre, Édouard Philippe.