Cette élection présidentielle est forte, ouverte. C’est ma sixième en tant qu’électeur ; en 81 j’étais mineur, en 74 j’étais d’extrême droite, comme tous les enfants. Politiquement, l’insatisfaction ne m’a pas complètement gagné ; la politique est toujours insatisfaisante. Refusons les états d’âme des prétendus anarchistes qui refusent de voter : cette élection est plus intéressante que la précédente, le niveau du débat plus élevé qu’avec ces deux cancres que furent Sarkozy et Hollande. La génération d’après (c’est la mienne) est-elle plus brillante ? Oui. Les cinq gros candidats forment un spectre idéologique varié, tout à l’honneur du système démocratique.
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