Quels mécanismes peuvent expliquer l'ascension médiatique du jeune blogueur aux tweets racistes, antisémites et homophobes ? Enquête.
« La tolérance devient un crime lorsqu'elle s'étend au mal », écrit Thomas Mann dans La Montagne magique. Mehdi Meklat n'a pas seulement été toléré, il a été porté au pinacle par les organes du gauchisme culturel. Ceux-ci l'avaient élevé au rang de chantre semi-officiel de la « culture de banlieue ». Soit, pour eux, un mélange de cynisme roublard et de vulgarité ; la banalisation de l'insulte et de la menace ; le sens du « respect » dû au plus fort, au plus menaçant, au plus dangereux ; le mépris des femmes et des faibles, la haine des homosexuels. Bref, le côté « racaille » dans lequel ces journalistes à faible niveau culturel imaginent reconnaître les héritiers de la bohème antibourgeoise d'antan. Et qui sait ? Une nouvelle avant-garde pleine de promesses.
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