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Libé - La gauche sans voix

La social-démocratie perd son dernier représentant de poids en Europe avec la démission de Matteo Renzi. Si la poussée xénophobe sur le continent explique en partie la déroute de la gauche, celle-ci paye aussi le prix de ses compromissions libérales.

Il a joué, il a chuté. Avec la démission du président du Conseil italien, Matteo Renzi, après la nette victoire du non au référendum institutionnel qu’il avait mis sur la table, la social-démocratie européenne perd son poulain le plus frais - élu en février 2014. Et son dernier dirigeant de poids sur le continent alors que François Hollande a, lui, renoncé sous la contrainte sondagière à briguer un second mandat. Sans préjuger de l’avenir de Renzi, son revers est la nouvelle démonstration d’une social-démocratie à tendance libérale décidément à l’agonie sur le continent. «Après le renoncement de François Hollande, ce vote participe de ce chant du signe du social-libéralisme européen», confirme Fabien Escalona, docteur en sciences-politiques et enseignant à Sciences-Po Lyon.

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