Comment penser les processus révolutionnaires ? Alors que la France connaît des mouvements sociaux et politiques multiformes, deux numéros de revue s’interrogent, à partir d’une réflexion sur la révolution française et les révolutions arabes, sur les relations entre structures sociales, événements et acteurs. Deux de leurs codirecteurs lient cette attention aux processus révolutionnaires à leur intérêt pour l’étude des possibles.
Quentin Deluermoz, historien, est maître de conférences à l’Université Paris 13 et membre de l’Institut Universitaire de France, a co-dirigé, avec Boris Gobille, le n°112 de la revue, « Protagonisme et crises politiques », Liège, De Boeck, 2015, 260 p. Il est par ailleurs le co-auteur, avec Pierre Singaravélou de Pour une histoire des possibles. Analyses contrefactuelles et futurs non-advenus, Paris, Seuil, L’univers historique, 2016, 2016, 448 p.
Laurent Jeanpierre, sociologue, est professeur de science politique à l’Université Paris 8-Saint-Denis, directeur du CRESPPA/LabToP. Il a co-dirigé, avec Choukri Hmed, le n°221 (2016/1) des Actes de la Recherche en Sciences Sociales, « Révolutions et crises politiques. Maghreb / Machrek », Paris, Le Seuil, 2016, 125 p. Il a par ailleurs co-dirigé avec Florian Nicodème et Pierre Saint-Germier le n°24 (2013/4) de la revue Tracés, « Réalité(s) des possibles en sciences humaines et sociales ».)
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