A l’ère de la révolution numérique, on ne peut plus compter sur une hypothétique croissance pour réduire le chomage. Afin de sortir de cette société de la certitude, pourquoi ne pas généraliser le modèle des intermittents du spectacle en s’inspirant des Danois ?
Quand Daniel Cohen, directeur du département d’économie de l’Ecole normale supérieure et du Cepremap (Centre pour la recherche économique et ses applications), défend son livre Le monde est clos et le désir infini (Albin Michel), il parle de l’ouvrage le plus optimiste qu’il ait écrit. On voudrait le croire quand il souligne que nous devons changer de modèle en arrêtant de nous intoxiquer à une croissance erratique, qui apparaît et disparaît, créant une insécurité économique et sociale insupportable.
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