(Adoptée le lundi 29 juin par 44 voix « pour » et 12 abstentions)
Le Parti socialiste déplore le niveau d’incompréhension et de crispation atteint entre la Grèce et les institutions. Il soutient la déclaration du Président de la République appelant à la négociation jusqu'au bout.
Il réitère clairement que la place de la Grèce est dans l’Europe, et dans la zone euro.
Un accord doit donc être trouvé. Le Parti socialiste propose de partir d'une renégociation de la dette grecque soutenable quelle que soit l'aide engagée.
Les conditionnalités demandées par les institutions créditrices ne peuvent pas réduire la croissance de la Grèce. Elles doivent s’orienter davantage vers des réformes structurelles institutionnelles. Le parti au pouvoir s’y était d’ailleurs engagé lors de sa campagne, par une réforme de son système fiscal par exemple. En outre les populations les plus touchées par la crise doivent être protégées.
En second lieu, l’Europe doit permettre à la Grèce de se développer et retrouver les moyens de se financer pour investir. Pour ce faire, c’est une solidarité avisée qui doit voir le jour, une solidarité dont l’Europe toute entière sera la bénéficiaire.
Le Parti socialiste réaffirme le droit du peuple grec de choisir son destin par un référendum s'il le faut.
Le Parti socialiste appelle donc chacun à retrouver le sens des priorités et à faire les concessions nécessaires pour qu’un compromis, solide et solidaire, soit atteint.