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Jean-Marie Harribey - Bernard Maris et l’écologie : la nature, le travail, la monnaie, la valeur et la richesse

Une Journée d’études « Hommage à Bernard Maris » a eu lieu à l’Université Paris 8 le 19 mai 2015. Au cour d’une table ronde consacrée à « Bernard Maris, économiste et lecteur de John Maynard Keynes », j’ai présenté la contribution ci-dessous.

Bernard Maris parle souvent de Keynes comme « le plus grand des économistes »[1], titre qu’il décerne aussi de temps en temps à Marx. Ce n’est pas sans raisons car, notamment, il approuve Keynes quand celui-ci, dans une brève page de la Théorie générale, dit son inclination pour considérer le travail comme le seul facteur de production au sens propre. Pourtant, B. Maris marque quelques hésitations vis-à-vis de la théorie de la valeur-travail, au motif essentiel que l’écologie échapperait à celle-ci. Qu’en est-il ? Autrement dit, comment B. Maris articule-t-il nature, travail monnaie et valeur ?

Il écrit dans Keynes ou l’économiste citoyen : « S’il fallait choisir trois noms dans l’histoire de la pensée économique, indiscutablement ce seraient Marx pour sa vision du processus d’accumulation et de crise, Walras pour avoir révélé les concepts d’interdépendance des actions et d’équilibre, Keynes pour avoir introduit le déséquilibre, la monnaie et le temps en économie (et leur corollaire : l’incertain). »

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