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Libé - La ligne de Hollande est politiquement mortelle Michel WIEVIORKA Sociologue, administrateur de la Fondation maison des sciences de l’homme (FMSH) et directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

Le Parti socialiste, ce «grand corps malade» dont Bernard-Henri Lévy appelait la disparition «au plus vite» en 2009, est-il entré en phase terminale ? Manuel Valls avait-il raison d’en envisager la mort en juin - «nous sentons bien, disait le Premier ministre, que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut-être même d’un cycle historique pour notre parti» ?

Les trois dernières élections, et surtout la plus récente, les départementales, font apparaître plus qu’une usure : un rejet, de la part des électeurs, un désir ou bien de se détourner de la gauche au pouvoir, ou bien de la sanctionner. Mieux : de la punir. Le FN n’est plus seulement une force protestataire, il s’enracine, et si les travaux de géographie politique montraient, depuis quelques années, sa progression en zones rurales et périurbaines, il faut prendre acte d’un phénomène plus récent : sa progression dans les grandes villes, son installation institutionnelle qui lui permet de construire un appareil. Quand ils ne désertent pas le vote, conférant un sens à la pratique de l’abstention, les déçus de la gauche sont nombreux à voter pour le FN, et cette déception tend à devenir structurelle.

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