En politique, les mouvements souterrains et invisibles sont souvent bien plus déterminants que les éruptions, fussent-elles électorales. Au lendemain du scrutin législatif partiel dans la quatrième circonscription du Doubs, le paysage politique est inchangé en apparence : le socialiste Frédéric Barbier a sauvé le siège de Pierre Moscovici, le Front national n’a pas gagné de nouveau siège de député. Mais il n’y a qu’en surface que le séisme a été évité. Car, face à la dynamique électorale du FN, les digues tombent les unes après les autres et emportent avec elles quelques-unes des certitudes passées en matière de comportement électoral.
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