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Libé - Trois mots pour les morts et pour les vivants, Etienne Balibar, Philosophe

Un vieil ami japonais, Haruhisa Kato, ancien professeur à l’université Todai, m’écrit ceci : «J’ai vu les images de la France tout entière en deuil. J’en suis profondément bouleversé. Dans le temps, j’ai beaucoup aimé les albums de Wolinski. Je suis abonné depuis toujours au Canard enchaîné. J’apprécie chaque semaine les dessins du Beauf de Cabu. J’ai toujours à côté de mon bureau son album Cabu et Paris, dont plusieurs dessins qu’il a peints de jeunes filles japonaises, touristes épanouies aux Champs-Elysées, sont admirables.» Mais, plus loin, cette réserve : «L’édito du 1er janvier du Monde commençait par ces mots : "Un monde meilleur ? Cela suppose, d’abord, l’intensification de la lutte contre l’Etat islamique et sa barbarie aveugle."J’ai été très frappé par l’affirmation, passablement contradictoire me semble-t-il, qu’il faut passer par la guerre pour avoir la paix !»

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