Karine Berger: «Il est urgent que l’UE lance... by rfi
Hier, jeudi 18 décembre, l’Insee a revu légèrement à la hausse ses prévisions de croissance pour la France, cela devrait être 0,3 % au premier et au deuxième trimestre 2015. Une légère augmentation qui s’explique en grande partie par la baisse de l’euro et par la baisse des cours du pétrole. « La question n’est pas forcément de savoir comment conjoncturellement les choses fluctuent. Le problème c’est que la France et l’Europe sont entrées dans une phase déflationniste. C’est-à-dire que c’est ce qu’il y a de pire en économie… C’est une baisse des prix, c’est surtout une baisse de la valeur, une disparition de la valeur. Et dans la note de conjoncture que l’Insee écrit, il y a ce phénomène terrible qui est, au fond, que l’investissement est en baisse parce que la valeur disparaît.»