Dans une tribune du 19 novembre, Luc Peillon prétend analyser les propositions des réformateurs socialistes. S’en prenant à la «novlangue de la réforme», le journaliste de Libération dénonce une «entreprise de déréglementation» qui ne dirait pas son nom et s’inquiète d’un «retour en arrière». Il y a toujours eu, dans l’histoire de la gauche, des détracteurs pour faire le procès des réformateurs.
Signataires : Jean-Marie Le Guen, Gérard Collomb, Christophe Caresche, Nicole Bricq, Jean-Pierre Caffet, Jean-David Ciot, Philippe Doucet, Sophie Errante, Marc Goua, Monique Iborra, Anne-Christine Lang, Pierre-Yves Le Borgn’, Pascal Terrasse.
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La novlangue de la réforme,
«Réformateurs» : groupe de parlementaires socialistes récemment constitué, dont les membres ont déclaré leur fidélité à la politique du gouvernement. Plus largement, le terme désigne l’ensemble des personnes ou institutions (politiques, économistes, chefs d’entreprise, Commission européenne, organisations internationales) favorables à la «réforme». La «réforme», ou plutôt les «réformes», auxquelles est désormais accolé l’adjectif «structurelles». Des réformes pour mieux protéger les salariés, faire progresser la solidarité ou rendre la société plus juste ?
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