Se laisser fasciner par «le retour des années 30» pourrait conduire à rejouer un combat politique anachronique, qui se révèle assez faible pour comprendre les dynamiques de nos sociétés démocratiques en crise.
Le mois dernier sur Slate, je pointais le risque couru par les élites du PS à rechercher des points de comparaison dans l’histoire du parti pour penser le désastre actuel. En les détournant de la part d’inédit de la situation contemporaine, les références à quelques dates fétiches les confortent dans des repères pour l’action peut-être obsolètes. En dehors des rangs de ce parti, un autre gimmick mémoriel connaît cependant un certain succès: le retour des années 1930.
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