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  • Les économistes atterrés : Calculée comme la dépense publique, la dépense privée dépasserait 200% du PIB

    Christophe Ramaux
    Economiste atterré, Université Paris I, Centre d’Economie de la Sorbonne
    Publié le 07/05/2014 à 17h20

    L’affaire semble entendue : la dépense publique représentant en France 57 % du PIB, il ne reste plus que 43 % pour le privé. De quoi justifier l’austérité budgétaire. Le problème est que ce raisonnement est faux.

    Avec la méthode retenue pour calculer la dépense publique, on peut estimer la dépense privée à plus de 200 % du PIB. Petite démonstration, sachant que tous les chiffres portent sur 2012 et sont tirés des comptes de la nation de l’Insee.

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  • Alain Godard, Alternatives Economiques : Réconcilier les politiques d’offre et de demande…

    Le débat est lancé depuis l’appel des 100 députés socialistes qui demandent une inflexion sensible de la politique gouvernementale pour relancer la demande.

    Ils ont eu droit à une réplique cinglante de 3 économistes « médiatiques » dans Le Monde du 25 Juin (refusons les recettes usées de la gauche taxophile, par Philippe Aghion, Gilbert Cette et Elie Cohen).

    Il me semble qu’encore une fois , deux modèles s’affrontent à coup de procès à charge qui refusent de chercher ensemble des solutions de bon sens.

    Il y a un problème de vitesse d’exécution dans tout cela : nos 3 économistes reconnaissent dans leur article que les résultats potentiels d’une politique de l’offre ne seront visibles qu’à long terme, en permettant si tout va bien aux entreprises de reconstituer leurs marges pour investir dans l’innovation , puis dans le développement industriel pour fabriquer  leurs nouveaux produits.

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  • Jean Gadrey : Jean Peyrelevade, Miss Thatcher et Jean-Baptiste Say : le secteur marchand, vous dis-je !

    Jean Peyrelevade (JP) a été invité par Eric Fottorino, ancien directeur de Monde, à s’exprimer sur la croissance dans le n° 14 (9 juillet) de « Le un », hebdo que le second a lancé en avril dernier, avec comme objectif un grand thème et un seul par numéro. Ce numéro intitulé « croissance : pourquoi il ne faut pas y croire » ne manque pas d’intérêt, mais on y trouve aussi, sous la plume de JP, les idées les plus éculées sur le secteur marchand comme seul producteur de richesses, thème central de son texte.

    Pour mémoire, JP est avant tout, même s’il n’est pas que cela, un banquier. C’est l’homme du Crédit Lyonnais dans les années 1970, avant de passer successivement chez Suez (1983-86), à la banque Stern (1986-88), à l’UAP (1988-93) et retour au Crédit Lyonnais (1993-2003). Wikipédia ajoute « À partir de 2004, il rejoint le secteur privé et coopère avec la banque d’affaires européenne Leonardo & Co. Il est aussi administrateur de plusieurs sociétés françaises ou européennes de premier plan : Bouygues15, BG Bonnard & Gardel Holding SA16, Saur. Il est aussi membre du conseil de surveillance de KLM. Il est membre du club Le Siècle. ».

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  • La Vie des Idées : Des médias de masse au multimédia

    Recensé : Fred Turner, The Democratic Surround : Multimedia and American Liberalism from World War II to the Psychedelic Sixties, Chicago, University of Chicago Press, 2013, 376 p., 25 €.

    D’où vient le multimédia ? Pas seulement de technologies modernes, mais plus profondément d’une réflexion menée aux États-Unis, dès les années 1930, sur l’usage des médias de masse par les régimes totalitaires. Fred Turner en retrace la genèse en croisant les sciences politiques, l’histoire de l’art et les sciences de la communication.

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