Cela peut paraître une évidence, quand passe leur camion et qu’ils en descendent en courant : Les « ripeurs », autrement dit les « éboueurs », exercent un « métier pénible » selon la formule consacrée… Horaires décalés, charges lourdes, météo imprévisible, cadence soutenue rythmée par la pression des klaxons… L’insalubrité en plus, difficile de douter que les conditions de travail sont pires ici qu’ailleurs.
Pourtant… il aura fallu attendre 2004 pour que la pénibilité de leur travail fasse l’objet d’une étude C’est qu’à leurs arguments à eux s’en opposaient d’autres - dont je vous laisserai juges : le contact avec les résidents, la reconnaissance sociale ou encore les journées à l’air libre… Arguments visiblement assez solides pour priver les heureux salariés d’une retraite anticipée.