Si depuis les états généraux de l’enseignement de l’économie dans le supérieur qui se sont tenus à l’Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales (EHESS) le 6 avril, on a beaucoup entendu les tenants des hétérodoxies, un élément crucial de l’enquête du collectif Peps-Economie (1) a été étrangement occulté jusqu’ici. Je fais référence au constat selon lequel «durant les trois premières années d’enseignement, l’histoire de la pensée et des faits économiques n’est enseignée que très marginalement (moins de 1,7 % des cours proposés)». Bien connu des spécialistes, cet état de fait est le résultat d’une longue et lente érosion dénoncée depuis des années par plusieurs associations et laboratoires de recherche. Commençons par le versant pédagogique du problème.
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