La gauche (politique, syndicale, celle des économistes hétérodoxes, « atterrés », etc.) est globalement, et depuis des décennies, attachée à l’idée que les gains de productivité du travail constituent un facteur majeur d’émancipation humaine. Ces gains sont par ailleurs les principaux moteurs d’une croissance considérée le plus souvent comme une nécessité absolue, crise ou pas crise.
Même des intellectuels qui restent à juste titre des références de la pensée écologiste, en particulier André Gorz, ont célébré les vertus libératrices des gains de productivité, vus comme la grande condition d’une réduction forte et continue du travail « hétéronome », au bénéfice du temps libre choisi et des activités autonomes, exercées « sans dieu ni maître ».
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