Le Parlement doit finir d’examiner aujourd’hui le projet de loi traduisant l’accord national interprofessionnel du 11 janvier. Ce texte prévoit notamment la présence d’un ou deux représentants des salariés dans les conseils d’administration des entreprises de plus de 5 000 salariés. Par son extrême timidité, cette mesure est une nouvelle occasion manquée de rapprocher enfin la gouvernance d’entreprise française, traditionnellement autoritaire, de celle, nettement plus participative, de nos voisins allemands. Et de bénéficier ainsi à notre tour d’un des principaux fondements de leur dynamisme industriel. Il faut aller plus loin.
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