Finances publiques plombées, dette à la dérive, dépenses et prélèvements publics records, industrie à la ramasse, compétitivité en chute libre, chômage exponentiel, croissance en berne : en un mot, la France va mal, rares sont ceux qui le contestent. Pourtant, elle refuse encore d’admettre qu’elle n’a tout simplement plus les moyens de financer un système social aussi généreux. C’est que Sophie Pedder appelle le « déni français » dans le livre qu’elle consacre à notre beau pays devenu le refuge des « derniers enfants gâtés de l’Europe ». Pas pour longtemps. Pour la correspondante à Paris de l’hebdomadaire britannique The Economist, « la France s’offre un système suédois avec des finances publiques (…) proches de celles de l’Espagne », ce qui est intenable. Les marchés viennent de le rappeler en chassant la France du "paradis" du triple A .
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