Pour son Grand Tour, l’auteur de Vies minuscules a voulu évoquer la Mésopotamie — ou plus exactement, nous a-t-il dit, « les terres que recouvrent les Écritures ».
Loin de la Creuse, entre quelques souvenirs du désert, il nous embarque dans une épopée de géo-histoire livresque. Nous rencontrons Hannibal. On croise Faulkner bien sûr, et Saint Augustin. Mais aussi les Évangiles, Homère et « l’exquis Bougainville ».
Au moment de choisir l’endroit sur lequel porterait cet entretien, vous avez employé l’expression « les terres que recouvrent les Écritures ». Quel rapport entretenez-vous avec ces dernières dans votre travail ? Est-ce un rapport de causalité dans votre écriture, de finalité, un esprit global qui vous accompagne et inspire ?
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