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Actualités socialistes - Page 1171

  • Observatoire des inégalités - « L’école française ne fait pas assez pour réduire les inégalités sociales ». Entretien avec Marie Duru-Bellat

    4 octobre 2016 - L’école française n’est pas le pire modèle qui soit. Mais elle est loin de faire tout ce qu’elle peut pour garantir des chances équitables aux enfants de milieux sociaux inégaux. Entretien avec Marie Duru-Bellat, professeure émérite de sociologie.

    Peut-on dire, comme l’affirme un récent rapport du Cnesco [1], que l’école « amplifie les inégalités » ?

    Marie Duru-Bellat : Pour répondre à cette question, il suffit d’imaginer ce que serait la situation sans système scolaire. Les inégalités sociales seraient bien plus fortes, évidemment. De plus, l’école n’est pas imperméable aux évolutions économiques et sociales, la montée du chômage n’arrange rien.
    Cela dit, à partir du secondaire, les inégalités s’accroissent entre élèves en fonction des milieux sociaux. Si elle ne peut pas tout, on voit bien que l’école française ne fait pas assez comme le rappelle bien ce rapport. Elle ne compense pas les écarts et, au fond, dès les petites classes : les inégalités s’accumulent. Celles que l’on mesure dans l’enseignement supérieur se forgent au lycée, qui dépend de ce qui se passe au collège, qui est lui-même en partie la conséquence du parcours de l’élève au primaire... Bref, au minimum, l’école laisse faire.

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  • Libé - Consternation Hollande, chut libre

    Vu l’eau qui s’engouffre depuis mercredi dans le navire présidentiel, la métaphore marine s’est imposée chez les socialistes. Le dernier livre en date consacré aux confidences de François Hollande (Un président ne devrait pas dire ça…) et son cortège de petites phrases sur les magistrats, les joueurs de foot, le Parti socialiste, les ministres ou sa vie privée, c’est un «naufrage de communication politique» pour les uns, un «sabordage de candidature» présidentielle, disent les autres. «On était déjà au fond de la mer et je ne pensais pas qu’on pouvait tomber plus bas, se désole un ténor de la majorité. Mais là le Titanic on ne le retrouvera jamais. On est perdus dans la fosse des Mariannes», la faille océanique la plus profonde du globe, en plein océan Pacifique.

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  • Dieynaba explique pourquoi elle participe à la Riposte Party


    Dieynaba explique pourquoi elle participe à la... par PartiSocialiste

  • Fondation Jean Jaurès - La situation politique en Turquie après le coup d’Etat raté

    Suite au coup d’Etat raté du 15 juillet 2016, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accentué et accéléré le durcissement du régime. Aydin Cingi, directeur de la SODEV (Fondation pour la social-démocratie, Turquie), décrit et analyse l’évolution de la situation politique du pays et ses conséquences sur le fonctionnement démocratique de la Turquie

  • Marianne - Dominique Schnapper sur les migrants : "Il n'y a qu'une seule voie, l'intégration républicaine

    En marge des Rendez-vous de l'Histoire de Blois qui ont commencé le 6 octobre, la sociologue Dominique Schnapper répond aux questions de "Marianne" sur la crise migratoire. Pour l'universitaire, il faut offrir l'hospitalité aux réfugiés, dans une certaine proportion.

    Marianne : Depuis plus d'un an, la crise migratoire remodèle les rapports de force à l'échelle de l'Union européenne. Quelle analyse faites-vous du revirement d'Angela Merkel ? A-t-elle eu raison de prononcer son mea culpa ?

    Dominique Schnapper : Laissons de côté le seul point de vue moral. Les démocraties sont contraintes par leur nature même à tenir compte de l'opinion publique. Et le fait est que les populations européennes sont, aujourd'hui, majoritairement hostiles à la présence en terre européenne des migrants, comme le révèle la dernière étude de l'Ifop commandée par la Fondation Jean-Jaurès. Je ne pense pas que Mme Merkel ait prononcé de bon cœur ce «mea culpa», mais elle l'a fait par réalisme, pour ne pas s'aliéner la part de son opinion publique tentée par les sirènes de l'AfD [Alternative für Deutschland].

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  • Le Point - A six mois de la présidentielle, l'élan brisé de Hollande

    A six mois de la présidentielle, le séisme provoqué par les confidences de François Hollande à des journalistes du Monde relance les spéculations sur une candidature à la présidentielle de 2017 qui paraissait acquise et menace désormais de chavirer

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  • Jean Gadrey - Revenu de base : du nouveau ?

    Reprise de blog (après une longue interruption estivale où j’ai cultivé l’antiproductivisme ensoleillé) sur un thème que j’ai souvent abordé. Mais j’ai été amené à y revenir il y a quelques heures à l’occasion d’un bon débat public organisé par Utopia et le MFRB (mouvement français pour le revenu de base, ou RB). Ce billet trop long reprend une partie de mes arguments.

    [Ajout du 26 septembre : la vidéo de mon intervention, d’une durée de 27 minutes, a été mise en ligne par les organisateurs/trices. Voir ce lien https://youtu.be/5Bo38e-_OK4]

    J’avais eu le 1° mars dernier, à l’initiative d’Attac, un débat contradictoire et constructif sur le RB avec deux bons avocats de cette cause, membres du MFRB. Mais en six mois, des éléments nouveaux sont apparus. Pour l’instant, je ne suis toujours pas prêt à signer, en raison de risques sérieux de dérive néolibérale d’une idée a priori généreuse. Mais je suis un peu moins critique que je l’étais en mars dernier compte tenu de ces nouvelles pièces versées au dossier.

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  • Télérama - Angus Deaton, prix Nobel d'économie : “Le présent reste le meilleur moment historique que nous ayons connu”

    L'Ecossais, récompensé en 2015, publie un essai “La Grande Evasion. Santé, richesse et origine des inégalités”, dans lequel il décrit une réalité plus optimiste que dans le passé. Rencontre avec cet économiste humaniste.

    L'espérance de vie s'est considérablement rallongée. La mort prématurée n’est plus le lot commun. La pauvreté mondiale s’est réduite, à mesure que les deux plus grands pays du monde, la Chine et l’Inde entraient dans le bal de la croissance économique. Bref, la vie est globalement meilleure aujourd'hui qu'hier pour les sept milliards d'humains qui habitent la planète... C'est cette réalité que l'Ecossais Angus Deaton, prix Nobel d'économie en 2015 et professeur à l'université de Princeton aux Etats-Unis, décortique dans son livre, La Grande Evasion. Santé, richesse et origine des inégalités (éd. PUF). Un ouvrage d'économie clair et accessible, placé sous les auspices du film culte de 1963 : La Grande Evasion de John Sturges, avec Steve McQueen — durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs prisonniers, aviateurs de différentes nationalités, s’évadent d’un camp allemand, le Stalag Luft III. « Le film met l’accent non sur la réussite limitée de cette évasion, mais sur le désir inextinguible de liberté que manifeste l’homme, même face à des obstacles apparemment insurmontables », commente Deaton. Rencontre avec un économiste humaniste.

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  • L'actualité des socialistes du 7 au 13 octobre

    A LA UNE

    Le Monde - « Hollande se permet encore de carboniser les lambeaux de popularité qui lui restent »

    Les confidences du président à nos journalistes est comparé par la presse française du week-end à une « épitaphe » scellant ses chances de réélection.

    Le Monde - « Certains proches de Hollande sont consternés par la sortie de son livre d’entretiens »

    Les réponses à vos questions sur les conséquences des confidences du président par notre journaliste qui couvre l’exécutif.

    Avec la publication des bonnes feuilles, ces derniers jours, de Un président ne devrait pas dire ça, dans lequel le chef de l’Etat se laisse aller à la confidence avec les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande est de plus en plus isolé. Quelles sont les conséquences politiques d’un tel ouvrage ? Bastien Bonnefous a répondu aux questions des internautes.

    Le Figaro, Laurent Bouvet - Marianne, islam, intégration : François Hollande a laissé se développer les passions identitaires

    Dans «Un président ne devrait pas dire ça», deux journalistes rapportent des propos de François Hollande sur Marianne, l'islam et l'immigration. Laurent Bouvet décrypte ces déclarations qui n'ont pas tardé à faire réagir la classe politique.

    .... "nous ne sommes pas dans un choc ou une guerre de civilisations, nous sommes pris dans un affrontement idéologique contre une vision identitaire, extrémiste, de l'islam, que nous soyons musulmans, d'autres religions ou athées. Et en l'absence de mobilisation politique de tous les républicains, face à cette vision identitaire de l'islam, se déploie une autre vision identitaire, celle d'une civilisation française, blanche, catholique, éternelle et immuable."

    Marianne, Joseph Macé-Scaron - 12 octobre 2016, le jour où la campagne d'Hollande s'est crashée

    Entre une longue interview dans la presse sans vision d'ensemble, un nouveau livre-confession catastrophique et une énième joute avec Valérie Trierweiler sur l'affaire dite des "sans-dents", ce 12 octobre - qui devait marquer une fracassante entrée en campagne - est un pitoyable fiasco pour François Hollande.

    HAMON/MONTEBOUG

    Le Point - Hamon et Montebourg, entre mains dans le dos et coups d'épaule

    Il y a deux ans encore, ils s'affichaient côte à côte à la Fête de la rose. Les voilà aujourd'hui opposés au premier tour de la primaire de la gauche.

    HAMON

    France Info - Policiers blessés à Viry-Châtillon : Pour Benoît Hamon, il faut légaliser le cannabis, la "vraie gangrène" des quartiers

    Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, était, lundi 10 octobre, l'invité de franceinfo. Le député PS des Yvelines prône la légalisation du cannabis pour mettre fin à l'hyper-violence dans certains quartiers.

    MONTEBOURG

    Libé - Primaire : Montebourg et le rassemblement à géométrie variable

    En annonçant qu'il ne fera pas campagne pour François Hollande si celui-ci devait remporter la primaire de la «Belle Alliance populaire», l'ancien ministre de l'Economie a le mérite de la clarté, moins de l'élégance ou du fair-play.

    Le Républicain Lorrain - Arnaud Montebourg : « Je ne pouvais pas ne pas revenir à Florange »

    De retour en Moselle, l’ex-ministre de l’Economie enfonce le clou des divergences qui l’ont opposé à l’exécutif sur le dossier Florange. Des « erreurs » qu’il souhaite voir éviter dans la reprise des chantiers de Saint-Nazaire.

    France Info - Primaire PS : si François Hollande gagne, Arnaud Montebourg "acceptera le résultat" mais ne fera pas "le chauffeur de salle"

    L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré mardi sur franceinfo qu'il accepterait le résultat de la primaire du PS à laquelle il concourt, même si elle était remportée par François Hollande, tout en précisant qu'il ne ferait pas ensuite "le chauffeur de salle" pour le président sortant.

    Le Monde - Montebourg, ministre (presque) malgré lui

    On appelle cela déminer le terrain. Accusé régulièrement par ses adversaires d’avoir soutenu François Hollande, lors de la primaire de la gauche de 2011 puis au cours des deux premières années du quinquennat lorsqu’il était à Bercy, Arnaud Montebourg a décidé de mettre les choses au point dans un livre publié mercredi 12 octobre, intitulé Le retour de la France (Editions J’ai Lu, 96 p., 3 euros), dont Le Monde a pu se procurer une copie.
     
     
    Arnaud Montebourg passe la journée sur Toulouse. C’est sa première sortie après l’officialisation de sa candidature à la primaire du Parti Socialiste. L’ancien ministre a choisi une terre « conquise ». Arnaud Montebourg doit (encore) convaicre les électeurs toulousains. Mais il est déjà solidement implanté chez les socialistes de la ville rose.
     
    HOLLANDE
     
     
    Dans toutes ses confidences, François Hollande n’épargne pas grand monde. Et les frondeurs du PS, qui ont ferraillé tout le quinquennat contre l’orientation économique des gouvernements Ayrault puis Valls, en prennent sérieusement pour leur grade. "Une agrégation de gens intelligents peut faire une foule idiote", persifle ainsi François Hollande à leur égard dans Un président ne devrait pas dire ça, des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.
     
     
    Extraits du livre de confidences "Un président ne devrait pas dire ça", les propos du président de la République sur les femmes voilées éclairent ses tergiversations... et sa réelle proximité idéologique avec Manuel Valls.
     
     
    Dans leur ouvrage «Un Président ne devrait pas dire ça ...» qui paraît ce jeudi, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes du «Monde», révèlent que le chef de l’Etat a milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
     
     
    François Hollande a rencontré, mercredi 12 octobre au soir, le premier président et le procureur général de la Cour de cassation, Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin, après la publication de propos polémiques du chef de l’Etat sur l’institution judiciaire.
     
     
    A six mois du prochain scrutin présidentiel, le chef de l'Etat revient sur son quinquennat, solde ses comptes avec la gauche et ne craint pas la comparaison avec la droite.
     
    CHEVENEMENT
     
     
    Voici le texte validé de l'interview donnée par Jean-Pierre Chevènement à l'Hebdomadaire Le Point qui en reproduit une version contractée, jeudi 13 octobre 2016, propos recueillis par Laureline Dupont et Thomas Mahler
     
    MELENCHON
     
     
    C’est le genre de sondage qui devrait pousser Jean-Luc Mélenchon à participer à la primaire initiée par le PS. Selon la dernière livraison du baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le candidat de la France insoumise, quatrième homme de la présidentielle de 2012, entre dans le top 5 des personnalités préférées des Français. Une performance inédite pour un leader de ce qu’on appelle grossièrement la gauche de la gauche et qui se qualifie, elle, tout simplement de gauche, la vraie, celle à laquelle Macron, Valls mais aussi Hollande n’appartiendraient plus.
     
    SEGOLENE ROYAL
     
     
    La ministre de l'Ecologie, ancienne présidente de Poitou-Charentes, dont la gestion est actuellement examinée par la chambre régionale, fait l'objet d'un livre réquisitoire, à paraître jeudi.