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Benoît Hamon appelle à "voter pour", plutôt qu'à voter "par défaut" pour Emmanuel Macron. Il faut "mettre de côté cette logique qui consiste à se réunir derrière une candidature qui ne propose qu'une chose : poursuivre ce qui a été fait et qui a échoué déjà", déclare le candidat socialiste.
Le candidat socialiste est à la peine dans les sondages, mais il compte détailler une série de mesures sur la transparence en politique pour relancer sa campagne.
Benoît Hamon est l'invité du 20 heures de France 2, dimanche 26 mars. Distancé dans les sondages, au point d'être devancé par Jean-Luc Mélenchon dans certaines enquêtes, le candidat du PS à la présidentielle tentera de relancer sa campagne.
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Dominique Méda, professeure de sociologie à l’université Paris-Dauphine, conseillère de Benoît Hamon sur la question du travail , Co-auteur du livre « Faut-il attendre la croissance? » aux éditions La Documentation française, 2016, était ce vendredi l'invitée du matin de RFI. Elle répond aux questions de Frédéric Rivière. « La réforme structurelle que brandit sans cesse #EM c’est détricoter encore le code du travail et moins de pouvoirs pour les salariés. » [...] « Cessons d’avoir les yeux braqués sur la croissance, inventons d’autre indicateurs, on peut vivre bien sans croissance »
Benoît Hamon appelle à "voter pour", plutôt qu'à voter "par défaut" pour Emmanuel Macron. Il faut "mettre de côté cette logique qui consiste à se réunir derrière une candidature qui ne propose qu'une chose : poursuivre ce qui a été fait et qui a échoué déjà", déclare le candidat socialiste.
On entend plus souvent parler de la fin de l’industrie que de sa renaissance. En s’intéressant au renouveau du capitalisme productif, l’ingénieur et sociologue Pierre Veltz (Wikipédia) livre, dans un ouvrage très synthétique pour l’excellente collection de la République des idées, un stimulant contrepoint.
En 1991, le « Livre blanc sur les retraites » avait sonné l’alarme : les régimes de retraite français couraient à la catastrophe financière du fait de leur trop grande générosité, d’un âge trop précoce de la fin d’activité, du passage à la retraite des générations nombreuses du baby-boom et de l’allongement de la durée de vie.
Depuis 1993, à l’occasion de réformes successives, les paramètres des régimes de retraite ont été modifiés. La durée de cotisation requise pour obtenir une retraite à taux plein a été allongée de 40 à 42 ans, et passera à 43 ans en 2035 ; l’indexation des salaires pris en compte et des retraites ne se fait plus sur les salaires, mais sur les prix ; le rendement des régimes complémentaires a été progressivement diminué ; l’âge ouvrant le droit à la retraite est passé de 60 à 62 ans ; enfin les taux de cotisation ont été relevés.
La monnaie unique mérite mieux qu’une défaite en rase campagne, solution prônée par les populistes. Mais un aggiornamento, loin d’être utopique, est difficile : il demande un travail politique.
C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages. Le mec au fur et à mesure de sa chute pour se rassurer se dit «jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien». Il y a quelques mois, un beau matin de juin, à New York, je prenais un café avec un vieux copain de thèse, de passage pour un mois à la NYU. Il était alors en contact avec un potentiel candidat à la présidentielle et participait assez activement à l’élaboration de son programme.
Entretien avec le géographe social Christophe Guilluy
Faut-il encore présenter Christophe Guilluy ? Le géographe social, fin observateur de la France périphérique et théoricien de l'insécurité culturelle, voit ses analyses confirmées par les sondages. Si Marine Le Pen ne l'emportera peut-être pas dès 2017, la France périphérique finira cependant par triompher un jour ou l'autre dans les urnes face aux candidats des gagnants de la mondialisation que sont Hamon, Fillon et Macron.
Dans son dernier livre, La gauche zombie, chroniques d'une malédiction politique, Laurent Bouvet fait l'état des lieux de la gauche française cinq ans après la victoire de François Hollande, décrypte les raisons d'un échec historique et dresse des perspectives sombres.
François Hollande a défendu son bilan à Crolles, dans la banlieue grenobloise, avant de s’en prendre à l’ambiance délétère de la campagne présidentielle.
Il est enfin entré dans la campagne. Mais pour lui. Lui et son quinquennat. Lui et son bilan. Lui et sa statue, sa postérité. Pour exister, aussi, alors qu’il lui reste moins de deux mois à l’Elysée. Quoi qu’il en soit, il voulait parler. Le président de la République François Hollande a livré un vibrant plaidoyer pro domo samedi 18 mars devant plusieurs centaines d’élus et militants socialistes à Crolles (Isère), à 20 kilomètres de Grenoble, dans un gymnase fervent mais où les dernières rangées de chaises sont toutefois restées inoccupées.
L’ancien président du parlement européen Martin Schulz a été élu à 100 % des voix à la tête du Parti socialiste (SPD) allemand. Le nouveau chef des sociaux-démocrates apparaît comme un challenger sérieux face à Angela Merkel.
Martin Schulz a été élu ce dimanche président du SPD. Le social-démocrate a réussi une prouesse : récolter 100% des voix, du jamais vu dans l’histoire du parti qui rêve aujourd’hui de détrôner Angela Merkel lors des élections de septembre. S’immisçant dans la campagne française, le SPD a clairement affiché sa préférence pour Emmanuel Macron, un pied-de-nez au candidat du PS, son parti frère.
Benoît Hamon a renoncé à son projet de véritable revenu universel. Celui-ci aurait conduit à augmenter de 3000 euros par an l'impôt net d'un célibataire gagnant 3000 euros par mois. Le nouveau projet du candidat ne tient pas non plus la route. Par Henri Sterdyniak, économiste, OFCE
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon se rendra mardi à Berlin, où il doit rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel, ainsi que Martin Schulz, président du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD).
Benoît Hamon a connu un début de semaine compliqué alors que son meeting de Bercy, dimanche, lui laissait penser qu'il allait relancer sa campagne. Le voilà maintenant dépassé par Jean-Luc Mélenchon dans un récent sondage.
Le candidat PS Benoît Hamon mise sur un écroulement d'Emmanuel Macron pour augmenter son score et passer au second tour.
C'est l'un des grands enjeux de ces quatre prochaines semaines : Emmanuel Macron va-t-il s'effondrer dans les sondages d'ici au premier tour de la présidentielle ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les autres candidats pour se qualifier au second tour. Et si un effondrement de Macron se produisait, le candidat PS Benoît Hamon pourrait être l'un des grands bénéficiaires de sa chute, le leader d'En Marche ! ayant beaucoup séduit les électeurs du parti socialiste, et notamment plusieurs de ses élus.
Quelques heures plus tôt, après un entretien avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le socialiste était « bouleversé » par le décès d'Henri Emmanuelli.
Envoyée spéciale à Bruxelles
Comme aspiré par des vents contraires. Après un meeting réussi et un discours remarqué dimanche à Bercy, Benoît Hamon se retrouve une nouvelle fois pollué par l'actualité et les mauvaises nouvelles. Le candidat socialiste est aussitôt reparti en campagne, à Bruxelles, après sa prestation en demi-teinte sur le plateau de TF1, lundi soir.
Le candidat du Parti socialiste à la présidentielle a tenu cet après-midi son plus grand meeting de campagne, espérant décoller entre les affaires Fillon et la tentation Macron.
Dans un discours très ancré à gauche, le candidat PS a dénoncé «le parti de l'argent».
Un Bercy bondé, une marée de drapeaux, français, socialistes ou écologistes, un Benoît Hamon survolté, efficace, faisant appel aux émotions du peuple de gauche. Le candidat socialiste a réussi son pari. Il était loin d'être gagné d'avance tant il semblait avoir du mal, jusqu'ici, à imposer sa stature présidentielle avec un PS profondément divisé. À 34 jours de la présidentielle et à la veille d'un débat télévisé crucial, Benoît Hamon s'est offert une profonde respiration. Et une forme de revanche face aux critiques de son camp.
L’ex-premier ministre, qui a refusé de parrainer le candidat du PS après avoir perdu la primaire de la gauche, réagit aux accusations de trahison de son camp, dans une tribune au « Journal du dimanche ».
Manuel Valls réfute en bloc les accusations de « trahison » après son refus de parrainer Benoît Hamon en vue de l’élection présidentielle et appelle à « oublier les vieux clivages » partisans, dans une tribune au Journal du dimanche ce 19 mars.
Influencé par François Bayrou, le candidat d'En Marche! réactive un vieux serpent de mer qui rompt avec la ligne du gouvernement.....
Les jeunes devront effectuer leur service dans les trois ans suivant leur majorité, a-t-il ajouté. Quelque 600.000 jeunes hommes et femmes, encadrés par des militaires ou des gendarmes, acquerront ainsi chaque année "une expérience directe de la vie militaire, de ses savoir-faire et de ses exigences"
Le candidat d’En Marche ! a notamment proposé, samedi, l’instauration d’un service national universel obligatoire pour les jeunes après leurs 18 ans.
L’objectif était d’affirmer la stature présidentielle d’Emmanuel Macron sur les grands domaines régaliens par excellence que sont la défense mais aussi la politique étrangère. De par la Constitution, le président de la Ve République est le chef des armées. « C’est une responsabilité politique sans équivalent, par ses implications morales, par les enjeux stratégiques et je dirai même historiques qu’elle recouvre », a d’entrée de jeu déclaré le candidat d’En Marche ! en présentant, samedi 18 mars à Paris, ses grandes options pour la défense et affirmant être prêt « à assumer pleinement ce rôle et celui – il en est inséparable – de responsable de la dissuasion ».
Emmanuel Macron livre au JDD sa vision de l’identité française et détaille ses propositions en matière de sécurité, de défense de la laïcité et de lutte contre l’islamisme.
Le cortège de la « marche pour une VIe République » a défilé, samedi, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon entre les places de la Bastille et de la République, à Paris.
14 heures, place de la Bastille, à Paris. La foule se masse sur le bitume, la tête du cortège de la « marche pour une VIe République », organisée par le candidat à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon, sous l’étiquette La France insoumise, se forme petit à petit à l’entrée du Boulevard Beaumarchais. Les camions musique, englués dans la masse de manifestants, avancent au pas. Équipés de mégaphones, les militants dévoués à l’organisation haranguent les « insoumis ». « Je dis Fillon ! vous dites ? - Dégage ! ».