Ainsi, le Medef, comme les grandes entreprises de l’Association française des entreprises privées (AFEP) réclament à grands cris leur livre de chair, 60 milliards d’euros qu’il faudrait leur donner pour réaliser un « choc de compétitivité » permettant de sauver l’industrie française et de rétablir la balance commerciale de la France. Suivant les engagements de François Hollande, le gouvernement Ayrault avait heureusement annulé la hausse de la TVA que le gouvernement Fillon avait programmée pour le 1er octobre. Arnaud Montebourg se déclare résolu à lancer une autre politique industrielle que celle qui consiste à baisser le coût du travail, à augmenter les profits et compter sur la bonne volonté des entreprises pour embaucher et pour investir en France. Malheureusement, en même temps, le gouvernement a commandé un rapport sur la compétitivité à Louis Gallois, qui s’était clairement prononcé en juillet pour une baisse immédiate de 30 milliards des cotisations sociales employeurs, contribuant ainsi à crédibiliser cette exigence.