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Vidéo - Page 9

  • Écologie : "Si nous continuons comme ça, nous allons provoquer un embrasement", estime David Djaïz

    29 janv. 2024

    L'essayiste et enseignant à Sciences Po David Djaïz va publier "La Révolution obligée". Un ouvrage ancré dans l'actualité, où il donne des pistes pour répondre à la colère des agriculteurs, et dans le même temps, poursuivre la nécessaire transition écologique.

  • Les grosses feignasses de l'école publique - La chanson de Frédéric Fromet

    21 janv. 2024

    Sur un tube de Joe Dassin, réarrangé pour les enseignants de l'école publique, Frédéric rend hommage à la ministre l'Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra.

  • Clément Viktorovitch - Les premiers (faux) pas du nouveau gouvernement - Le Café Rhétorique - Stream du 15/01/2024

    16 janv. 2024

     

  • Alexandre Ouizille - L'inflation, phénomène antisocial

    21 janv. 2024

    L’inflation est la préoccupation principale des français. La hausse des prix à la consommation grignotte sérieusement leur pouvoir d’achat. Dans cette vidéo, je vous explique pourquoi les français ont évidemment raison d’en faire le sujet de préoccupation numéro un. L’inflation que nous connaissons est triplement anti-sociale. D’abord, l’inflation que nous connaissons, c’est l’inflation importée.

    C’est la hausse de l’énergie et des matières premières, qui augmente tous les prix mais les salaires ne sont pas indexés sur l’inflation. Ensuite, l’inflation est antisociale car elle est injuste : 10 % des français subissent 7 % d’inflation - les plus modestes - quant 10% des français - les plus riches - subissent seulement 3 % d’inflation de sa consommation effective. Troisiemement, l’inflation importée a donné lieu à une grande hausse de la dépense publique avec le bouclier tarifaire et au retour de la voracité des superprofits par les grands groupes.

    Or, le Gouvernement a refusé de taxer les superprofits pour payer la dette générée par ce dispositif de protection. C’est donc la hausse des prix dans le futur et la hausse des taxes - dont celle de 10% en 2024 sur les prix de l’électricité - qui vont servir à payer la dette publique générée par les superprofits et la boucle prix-profits. Face à ce choc, nous, socialistes, défendons une idée simple mise en place dans plusieurs pays européens dont l’Espagne : une taxe sur les superprofits.

  • Fondation Jean Jaurès - Qu’est-ce qui ne va pas avec le travail ? le 23 janv. 2024 à 18h30

    Planifié pour le 23 janv. 2024 Les mobilisations contre la réforme des retraites de 2023 ont montré qu’une grande majorité de Français n’est pas satisfaite des conditions de leur travail : pénibilité, intensification, absence de reconnaissance, les problèmes semblent nombreux et multiples.

    Cette conférence vise à faire un point général sur les difficultés principales rencontrées au travail à partir de l’ouvrage "Que sait-on du travail ?" qui rassemble en 37 chapitres les contributions de 60 chercheuses et chercheurs de sciences sociales spécialistes des questions de travail en France. À partir de la présentation de différentes contributions à cet ouvrage, la conférence permettra d’aborder les questions suivantes :

    - Comment situer les performances françaises en matière de qualité d’emploi et du travail au regard des comparaisons internationales ? - Quelle est la situation des classes moyennes les moins aisées sur le marché du travail ? - Comment caractériser les formes de management et d’organisation du travail en France ?

    Les interventions présenteront les résultats des grandes enquêtes européennes sur les conditions de travail, les classes moyennes et leurs statuts d’emploi, les modalités d’organisation du travail dans l’industrie (automobile, aéronautique) ou les services (entrepôts, services aux autres).

    Avec les contributions de : - Juan Sebastian Carbonell, sociologue du travail et des relations professionnelles, post-doctorant au Gerpisa, à l’École Normale Supérieure Paris-Saclay, et chercheur associé à l’IDHES ; - Pierre Courtioux, professeur à Paris School of Business (PSB) et chercheur associé au Centre d’économie de la Sorbonne (CES) ; - Christine Erhel, professeure au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM, Paris), titulaire de la chaire Économie du travail et de l’emploi, et directrice du Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) ; - Jérôme Gautié, professeur d’économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne (CES) et chercheur associé au Cepremap ; - Bruno Palier, directeur de recherche du CNRS au Centre d’études européennes de politique comparée de Sciences Po ; - Coralie Perez, économiste, ingénieure de recherche à l’Université de Paris 1, membre du Centre d'Économie de la Sorbonne (CES).

  • La masterclass de Milo Lévy-Bruhl - auteur de "Le Théâtre de Léon Blum"

    Diffusée en direct le 2 déc. 2023

    Rencontre avec Milo Lévy-Bruhl Doctorant en philosophie à l'EHESS Auteur de "Le Théâtre de Léon Blum" Masterclass animée par Jérémie Peltier Co-directeur général de la Fondation Jean-Jaurés

  • Splann - « À la Cooperl, on lave son linge sale en famille », Kristen Falc'hon sur Radio Évasion

    7 janv. 2024 LE FAOU

    [Notre enquête est à lire en accès libre : https://splann.org/enquete/cooperl-en...] « Splann ! » a publié à l'automne 2023 une enquête en plusieurs volets sur la Cooperl, coopérative porcine bretonne dont les choix économiques l'éloignent de l'esprit coopératif, au détriment des éleveurs. Et le géant affiche pourtant des fragilités. Kristen Falc'hon, co-auteur de l'enquête avec Ivan Logvenoff, était l'invité de Radio Évasion le 12 décembre 2023 pour en parler. Kristen Falc'hon est lui-même fils d'un éleveur de porcs qui a fait faillite. C'est une des raisons pour lesquelles il s'est progressivement intéressé au système économique de la production porcine bretonne, première de France par ses volumes ; un secteur économique capital mais dont les répercussions environnementales sont de plus en plus problématiques.

    S'y ajoute la question sociale quand le système vacille. La stratégie d'intégration de la Cooperl Avec près de 8000 salariés et 2,7 milliards d’euros de chiffre d'affaire en 2022, la Cooperl n'a cessé de prendre de l'ampleur ces dernières années. À coup de rachats ou créations de filiales, dont 10 à l'étranger (Chine, Russie, États-Unis, Côte d'Ivoire...) l'entreprise a fini par intégrer tous les maillons de la chaîne de la filière porc : de la production d'aliments, de médicaments et de matériels pour l'élevage jusqu'à la transformation (salaisons), en passant par la production d'énergie (par méthanisation ou transformation de la graisse de porc en carburant), la conservation génétique ou le prêt d'argent. Le financier prend la main sur l'agricole

    Cette intégration entraîne de fait une course en avant : il faut toujours plus de porcs pour alimenter les différentes activités. Non seulement la Cooperl s'éloigne de son modèle lancé dans les années 1960 par une vingtaine de producteurs à Lamballe, mais les plus de 3.000 éleveurs adhérents ont de moins en moins la main sur la stratégie de l'entreprise. Les candidatures au Conseil d'administration sont assez verrouillées, la complexité de l'organisation devient peu lisible pour un adhérent de base... Certes, les 3.000 adhérents profitent des multiples services et accompagnements de la coopérative, y compris des prêts financiers, avec des revenus parfois élevés (4 à 5.000 € mensuels pour un élevage de 300 truies). Cependant, la coopérative a décidé en 2015 de fixer elle-même le prix payé pour les animaux, en dehors de celui du marché (marché du porc breton de Plérin) et ça peut être au détriment des éleveurs selon les cours du porc. En outre, comme les contrats durent 5 ans, il est très difficile de fait de sortir de la coopérative.

    Plusieurs éleveurs ont dénoncé cette situation dans l'enquête (tout en souhaitant conserver l'anonymat). Incertitudes sociales malgré le gigantisme de la Cooperl Malgré sa taille, la Cooperl n'est pas forcément en bonne santé financière. L'entreprise a récemment annoncé des suppressions d'emploi dans son activité salaison. Il y a donc un enjeu social en plus des conséquences écologiques de la production porcine (excédents d'azote qui polluent les eaux et alimentent les algues vertes). Si la coopérative devait s'effondrer, les conséquences économiques seraient importantes, en particulier pour Lamballe et sa région. La stratégie de croissance va jusqu'à l'acquisition d'exploitations par la coopérative elle-même.

    Des fermes expérimentales et dont l'activité est destinée notamment à travailler sur les gènes du cheptel. Mais du fait de leur taille, ces unités de production alimentent aussi les usines du groupe (et créent de fait une concurrence vis à vis des éleveurs). « Ligne rouge à ne pas franchir » selon les syndicats agricoles, cette entrée de la Cooperl dans la production éloigne résolument la coopérative de sa philosophie initiale : une agriculture « familiale » sur des terres qui appartiennent aux éleveurs. Ces derniers voient leur outil leur échapper et deviennent à leur tours ses instruments...