Article du jour - Page 182
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Le Monde, Les décodeurs - Pour défendre le fichier des Français, les oublis et les erreurs de Cazeneuve et Urvoas
Les ministres de l’intérieur et de la justice ont défendu, mercredi, la création d’un fichier rassemblant les détenteurs d’un titre d’identité. Au prix d’arrangements avec la réalité.Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, et le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, sont tous les deux montés au créneau, mercredi 2 novembre, pour défendre la création par décret, dimanche 30 octobre, d’un fichier unique rassemblant les données personnelles et biométriques de tous les détenteurs d’une carte d’identité ou d’un passeport. -
Le Figaro - Alain Rousset, le franc-tireur du PS
LE SCAN POLITIQUE - «Il devrait la fermer» : la phrase assassine du baron socialiste bordelais en dit long sur son sentiment de désolation et l'ambiance au sein de la majorité.
Ses mots ont-ils dépassé sa pensée? Samedi, le président PS de la région Nouvelle-Aquitaine a conclu l'Université de l'engagement de son parti, à Cenon (Gironde). D'ordinaire bon élève et soutien de la ligne gouvernementale, Alain Rousset est cette fois sorti de sa réserve, le ton grave. «Comment sortir de ce climat général de défiance, voire de dénigrement? (...) Rien ne semble apporter une réponse au sentiment de déclin, d'inquiétude, d'incertitude et, pour ce qui nous concerne au PS, d'incompréhension. Rien ne semble apporter une réponse, surtout pas les incantations sur le chômage dont la courbe se retourne. Ou la croissance qui revient. Celui qui s'exprime notamment là-dessus depuis cinq ans devrait la fermer, il nous a pas aidés. Il a un boulot à faire, mais à un moment donné, les Français ressentent autre chose.»
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Slate - La «marque France»: le combat culturel de l'économie française, Gaël Brustier
Une stratégie de marque pour la France? Définir une vision positive du récit national français aux yeux du monde est un des vrais enjeux stratégiques pour une France désormais plongée dans la mondialisation. Et une initiative intéressante du quinquennat de François Hollande.
Les questions économiques, celles traitant de l’économie française, de sa place dans le marché mondial, nous sont en général présentées sous l’angle d’une litanie de chiffres, auxquels il est possible de faire dire à peu près ce que l’on veut. Surtout s’il s’agit d’épargner l’actionnaire et d’incriminer le salarié. Les «sacrifices» sont exigés avec une ardeur, qui n'a d'égale que celle des apôtres de «l’adaptation» de la France au marché mondial.
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L'Obs - Pourquoi Mélenchon et Montebourg ne se rapprocheront pas
Sur l'Europe, l'économie et les institutions, les deux hommes font des constats similaires et avancent parfois les mêmes solutions. Une raison évidente de ne pas s'entendre...
ls ont tous les deux dénoncé la politique économique de François Hollande, pourfendu l'austérité imposée par Bruxelles et milité pendant des années pour l'avènement d'une VIe république. Mais n'allez pas surtout pas croire qu'Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon pourraient marcher main dans la main et œuvrer dans la joie à la construction d'une politique de gauche alternative à celle de l'exécutif. Les deux candidats à l'Elysée ont autre chose à faire.
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Libé - Pas de «réunion secrète» entre le PCF et les candidats PS anti-Hollande
Contrairement à une information d'Europe 1, la direction communiste et les entourages des prétendants socialistes à la primaire opposés au Président démentent toute rencontre ce mercredi.
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Libé - A Angers, le déjeuner surprise de Hollande avec les élus PS
Le Président a déjeuné samedi à Angers avec une douzaine de dirigeants socialistes en marge de son agenda officiel au domicile du député Luc Belot. De quoi confier son appétit pour un second mandat et prendre la température du terrain à l'heure où le microcosme parisien bruisse de rumeurs sur la crise au sommet de l'Etat.
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Présidentielle 2017: Manuel Valls rentre dans le rang
Dans un contexte de tensions croissantes entre les deux têtes de l'exécutif, Manuel Valls tente de sortir de l'ambigüité : il se dit loyal au chef de l'Etat.
Manuel Valls a réaffirmé son soutien à François Hollande, dans un entretien diffusé dimanche soir par France 24 et RFI après quelques jours de tensions croissantes au sein du couple exécutif. "Je n'ai pas à démontrer ma loyauté, elle est là, chacun le reconnaît, vis-à-vis du président de la République, vis-à-vis des institutions", a déclaré le Premier ministre dans cette interview enregistrée dimanche soir à Abidjan (Côte d'Ivoire), dernière étape d'une tournée de quatre jours en Afrique de l'Ouest entamée vendredi.
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Le Figaro, Laurent Bouvet - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?
FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?
Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.
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Le Ceta, un traité inconstitutionnel Par Dominique Rousseau, Professeur à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne
L’accord économique entre l’Union européenne et le Canada, qui devait être signé ce jeudi, contient des dispositions qui portent atteinte à la Constitution française. Le but n’est pas d’empêcher le commerce international mais de le cadrer selon nos principes démocratiques.
L’Union européenne et le Canada ont récemment conclu un accord économique et commercial global (dit AECG ou Ceta) de grande ampleur. De nature mixte, c’est-à-dire intervenant à la fois dans le champ de compétence de l’Union et dans le domaine des Etats, cet accord doit d’abord être adopté au niveau européen, puis doit obligatoirement être ratifié par les Parlements nationaux.
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RTL - Présidentielle 2017 : l'option Ségolène Royal pour contrer Manuel Valls ?
ÉDITO - Le nom de la ministre de l'Écologie et ancienne candidate à l'élection présidentielle en 2007 circule pour une candidature à la primaire de la gauche.
Alors que les ravages du livre de confidences sur François Hollande continuent allègrement, voilà que certains au Parti socialiste avancent l'hypothèse d'une candidature de Ségolène Royal pour 2017. Pour l'instant, la ministre de l'Écologie dit "Non". Enfin ce qu'elle dit précisément c'est : "Pour l'instant, c'est François Hollande qui est candidat". Tout est dans le "pour l'instant". Du Ségolène Royal tout craché. Ne jamais fermer une porte toujours faire partie des options. Ségolène Royal a toujours pensé que les socialistes, le gouvernement, avaient de la chance de l'avoir.
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La Nouvelle République - Cambadélis pessimiste sur les chances de la gauche en 2017
Le Premier secrétaire du Parti socialiste est à Tours ce samedi pour la sixième université - de l'engagement - décentralisée du PS. Jean-Christophe Cambadélis veut croire que l'unité sera possible à gauche pour passer au second tour en 2017 et même remporter la présidentielle. Et ce malgré le très controversé livre de confidences de François Hollande.
La gauche s'est-elle remise de la déflagration du livre de confidences de François Hollande ?
(Il cherche ses mots) C’est toujours sensible. Mais la violence de la droite et les menaces de l’extrême droite demeurent l’élément central de la mobilisation de la gauche.
Est-ce que cela a cassé quelque chose ?
Cassé n’est pas le terme. Il y avait des interrogations avant, elles continuent maintenant. Elles sont globales sur les chances pour les socialistes, et la gauche, de l’emporter à la présidentielle. Car à cette étape aucun candidat putatif, quel qu’il soit, ne semble pouvoir battre la droite. Et même passer le premier tour. C’est grave !
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